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Emmanuel Le Pargneux, souhaite à l’occasion de sa réunion publique, obtenir les mêmes résultats que Julien Sanchez à Beaucaire

Après Gérôme Bouvier, ce mardi, c’est Emmanuel Le Pargneux qui organisait sa réunion publique. A 4 jours du premier tour des élections municipales partielles de Pont-Saint-Esprit, le candidat investi par le Rassemblement National était soutenu pour l’occasion par les députés Pierre Meurin (3e de sa liste) et Yoann Gillet ainsi que par le maire de Beaucaire et Vice-Président du parti de Marine Le Pen et Jordan Bardella, Julien Sanchez. Les conseillers départementaux Jean Pierre Fuster et Elisabeth Mondet complétaient la liste des élus présents.

Dans cette campagne électorale, Emmanuel Le Pargneux explique avoir voulu « se concentrer sur les préoccupations des citoyens spiripontains ». « Dès les premiers jours, je suis allé à leur rencontre pour échanger avec eux et écouter leurs inquiétudes », explique-t-il. Il a ainsi pu « constater que la municipalité sortante, dirigée par Madame Lapeyronie, n’avait pas su répondre aux problématiques de la ville ».

Le candidat du Rassemblement National a dressé un « bilan sans concession de la gestion de la municipalité sortante », qui selon lui « a conduit à une dégradation du cadre de vie des habitants de Pont-Saint-Esprit ». Il a ainsi évoqué plusieurs problèmes majeurs qui touchent la ville.

Le premier problème évoqué est l’insalubrité. Selon Emmanuel Le Pargneux, Claire Lapeyronie « a laissé la ville se dégrader, sans prendre les mesures nécessaires pour y remédier ». « Les rues sont jonchées de poubelles et de décharges sauvages, les déjections canines pourrissent les trottoirs du centre ancien, et les espaces verts ne sont plus entretenus » détaille-t-il. Le candidat a également « dénoncé le fait que les balayeuses ne passent parfois pas dans certains quartiers ».

Le deuxième problème évoqué par Emmanuel Le Pargneux est l’insécurité. Le candidat a regretté que la maire sortante « n’ose même pas employer ce mot, préférant parler d’un « sentiment d’insécurité ». « Pourtant, les délits et les actes de délinquance sont bien réels et en augmentation dans le centre ancien, avec des trafics de drogue, des rodéos urbains et des cambriolages en hausse » explique-t-il. Le candidat a « déploré la faiblesse du programme de Claire Lapeyronie en matière de sécurité, qui ne prévoit que l’installation de deux caméras supplémentaires ».

Le troisième problème est la situation médicale « catastrophique de la ville ». Le candidat a rappelé que « depuis plus de 10 ans, les citoyens et les professionnels de santé alertent sur le désert médical à venir à Pont-Saint-Esprit. Aujourd’hui, la ville est la moins dotée en médecins de toute la région Occitanie, avec seulement 1 généraliste pour 10 000 habitants, ce qui rend 7 000 Spiripontains sans médecin traitant. Le candidat a regretté que la tête de liste de Pont d’Abord n’ait pas pris la mesure de ce problème et n’ait pas apporté de réponse concrète aux différents projets de maisons de santé proposés ».

Le quatrième problème est « la fuite des commerçants et des entrepreneurs ». Le candidat a déploré « la baisse de 25% de la création d’entreprises dans la ville, ainsi que la fermeture de nombreux commerces ». Selon lui, « cela est dû à la politique d’austérité budgétaire menée par la municipalité sortante, qui a préféré faire l’impasse sur le dynamisme économique de la ville plutôt que d’écouter les inquiétudes de ses acteurs économiques ».

Enfin, Emmanuel Le Pargneux a regretté que la maire sortante « n’ait rien fait pour alléger la fiscalité des habitants de Pont-Saint-Esprit, qui subissent chaque année une hausse de leurs impôts ».

Emmanuel Le Pargneux entouré de ses colistiers et de ses soutiens Yoann Gillet et Julien Sanchez

Face à ce bilan qu’il juge « catastrophique », Emmanuel Le Pargneux a souhaité « proposer un programme pragmatique et réaliste pour répondre rapidement aux préoccupations des habitants de Pont-Saint-Esprit ». Il a ainsi présenté plusieurs mesures phares de son programme.

Pour lutter contre l’insécurité, le candidat a annoncé qu’il « rétablirait une brigade de nuit pour que la police municipale soit présente 24h/24 sur le terrain ». Il augmentera également « les effectifs de la police municipale, qui passeront de 13 à 25 agents, et doublera le parc de vidéoprotection pour couvrir l’ensemble des rues de la commune ». Enfin, il « réhabilitera le Centre de surveillance urbain, en assurant une présence d’agent 24 heures / 24 ».

Pour répondre à la crise médicale, le candidat a annoncé « qu’il mobiliserait une délégation collective de 6 élus de sa liste, tous professionnels issus du secteur médico-social. Ils se réuniront en cellule de crise dès leur arrivée en mairie pour trouver des solutions rapides au manque de médecins ». Le candidat ouvrira également « un office municipal de la santé, qui visera à aider à l’installation des médecins et à leur accompagnement ».

Pour lutter contre l’insalubrité, Emmanuel Le Pargneux a annoncé « qu’il rétablirait le dialogue avec l’agglomération, qui est en charge de la collecte des déchets. Il recrutera également un garde champêtre, qui aura la compétence pour mener des enquêtes et sanctionner les personnes ayant recours aux décharges sauvages ».

Enfin, pour redynamiser la ville, Emmanuel Le Pargneux a annoncé qu’il « soutiendrait les commerçants, qui sont les premiers générateurs de vie et de présence humaine dans le centre-ville ». Il leur a fait la promesse d’un « contact régulier avec les élus, ainsi que d’une concertation systématique lors des événements de la mairie ». Le candidat a également annoncé « qu’il travaillerait à mettre en place une fiscalité avantageuse pour les jeunes entreprises, et qu’il mettrait l’accent sur la revitalisation du centre ancien, en rénovant les façades et les passoires thermiques, et en exerçant le droit de préemption sur les commerces qui ferment ».

A la fin de son discours, Emmanuel Le Pargneux a évoqué » l’écologie avec la formule suivante « l’écologie est une affaire trop sérieuse pour être gérée par les écolos. La vrai écologie c’est le localisme ».

En conclusion, Emmanuel Le Pargneux a souhaité insister sur « l’importance de l’état d’esprit de son équipe, avec des colistiers qui viennent d’horizons différents », qui sera « une équipe de terrain, dynamique et au service de l’intérêt général ». Il a souligné que « les élus devaient être accessibles et à l’écoute des acteurs du territoire, qui en font sa fierté ». Enfin, il a rappelé que s »on programme était pragmatique et réaliste, et qu’il permettrait de répondre rapidement aux préoccupations des habitants de Pont-Saint-Esprit ».

« Je me sens prêt j’ai le dynamisme de la jeunesse, l’âge de pouvoir bien vivre, vous aurez un élu qui a l’avenir devant lui », a conclut Emmanuel Le Pargneux avant de présenter sa liste.

Pierre Meurin « les élections municipales ne sont pas l’aventure d’un seul, mais de toute une équipe de 33 personnes compétentes et talentueuses »

Pierre Meurin, député de la 4e circonscription et Yoann Gillet, représentant du Rassemblement National (RN), ont tous deux exprimé le besoin de « passion pour la politique et d’engagement pour être maire de Pont-Saint-Esprit ».

Pierre Meurin, a parlé de « la passion pour le civisme et la démocratie des spiripontains », soulignant l’importance de « travailler en équipe pour donner de la joie et de l’espérance aux habitants de Pont-Saint-Esprit ». Il a salué « la campagne loyale et respectueuse menée par les journalistes » et a rappelé que « les élections municipales ne sont pas l’aventure d’un seul, mais de toute une équipe de 33 personnes compétentes et talentueuses ». Il a également souligné que « les valeurs de proximité, de transparence, de travail et de convivialité sont essentielles pour l’équipe du Rassemblement National à Pont-Saint-Esprit ».

Yoann Gillet : « la gestion d’une mairie est passionnante, mais aussi compliquée et ingrate, et qu’il est important d’avoir la tête sur les épaules pour prendre des décisions dans l’intérêt général de la commune »

Yoann Gillet, également élu à l’Assemblée Nationale a quant à lui exprimé sa « confiance envers Emmanuel Le Pargneux », candidat désigné par le RN pour les élections municipales de Pont-Saint-Esprit. Il a souligné que « la gestion d’une mairie est passionnante, mais aussi compliquée et ingrate, et qu’il est important d’avoir la tête sur les épaules pour prendre des décisions dans l’intérêt général de la commune ». Il a également noté que Pont-Saint-Esprit est « une belle ville, mais que les habitants sont conscients que la ville va mal en matière de sécurité, de propreté et dans de nombreux autres domaines ».

Le délégué départemental du RN a salué « la jeunesse d’Emmanuel Le Pargneux comme un atout, tout en soulignant qu’il a su s’entourer de toutes les classes d’âge dans sa liste ». Il a également noté que « la présence de Pierre Meurin dans la liste de M. Le Pargneux est un atout, et que le binôme Pierre Meurin-Emmanuel Le Pargneux fonctionne bien et pourra fonctionner demain à la tête de la ville de Pont-Saint-Esprit ».

Enfin, Yoann Gillet a rappelé que « le Gard a toujours été précurseur depuis 2012, étant le seul département à avoir placé Marine Le Pen en tête des présidentielles », et que « l’implantation locale du RN fonctionne bien dans la région, la France finissant par prendre exemple sur ce que font les Gardois ».

En conclusion, Yoann Gillet a fait le lien entre Pont Saint Esprit et Beaucaire « une ville à forte délinquance, sans projet et endettée » qui connait aujourd’hui une « baisse de la délinquance, des comptes assainis et avec des projets d’envergure ». Pour cela « il faut travailler chaque jour » a ainsi expliqué Yoann Gillet.

Julien Sanchez maire de Beaucaire : « là où il y a de la volonté, il y a un chemin. L’insécurité n’est pas une fatalité ! »

Julien Sanchez, maire de Beaucaire et Vice Président du Rassemblement National (RN), a également pris la parole pour exprimer « son soutien à Emmanuel Le Pargneux » aux élections municipales partielles. Il a souligné que « la différence entre un maire RN et un maire d’une autre politique, c’est le travail effectué ».

Il a exprimé sa « joie d’être présent devant autant de monde, ce qui n’était pas le cas lors de précédentes élections municipales » et a noté que « les idées du RN et leur implantation locale progressent ». Selon lui, « une élection municipale, c’est un mariage à 33 », et « tenir une équipe pendant 6 ans peut poser problème, comme cela a été le cas pour l’équipe sortante qui a explosé ».

Julien Sanchez a cependant précisé qu’il n’était « pas là pour dire du mal de la maire sortante, Claire Lapeyronie mais pour dire du bien d’Emmanuel Le Pargneux ». Il a par ailleurs souligné « l’envie de ce dernier de faire, de bien faire et de faire du bien en améliorant le quotidien des habitants, en faisant ce qui n’a pas été fait et en gérant les finances de la ville ».

Selon Julien Sanchez, « un maire est un bâtisseur qui doit remettre sa ville en ordre ». Il a cité l’exemple du « doublement du nombre de policiers municipaux à Beaucaire, qui a permis de réduire la délinquance ». Il a souligné que « la priorité d’un maire RN est la sécurité, et qu’il est important d’avoir des agents derrière les caméras, des effectifs de police armés et primo-intervenants ». Il a réitéré que « l’insécurité n’est pas une fatalité et que là où il y a une volonté, il y a un chemin ».

Julien Sanchez a également noté que « la ville de Pont Saint Esprit a des ressemblances avec Beaucaire », et qu’il est « important de redonner des couleurs à la ville et de la réveiller avec des gens qui y mettront tout leur cœur pour régler les problèmes ». Il a appelé à « regarder la valeur humaine des gens plutôt que leur âge, soulignant que la valeur n’attend pas le nombre des années », au sujet de la jeunesse parfois reprochée par les opposants d’Emmanuel Le Pargneux.

En conclusion, Julien Sanchez a rappelé qu’Emmanuel Le Pargneux « sera le maire de chacun, quel que soit leur choix de vote lors des élections municipales partielles ». Il a exhorté les électeurs à soutenir la candidature d’Emmanuel Le Pargneux pour faire en sorte que la ville soit dynamique et qu’on parle en bien dans le département.

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