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Bagnols-sur-Cèze : Escroquée de 100 000€ et atteinte d’une tumeur, la terrible histoire de Séverine Mazières :

Séverine Mazières travaillait il y a quinze jours encore dans un cabinet dentaire à Bagnols-sur-Cèze. C’était avant que les médecins lui diagnostiquent une tumeur qui l’empêche désormais de travailler. Jusque-là en bonne santé, la bagnolaise n’en finit plus de sa traversée du désert ayant également été arnaquée par un entrepreneur sans scrupule de Rouen qui lui a escroqué 100 000€. Elle vit désormais dans sa caravane et chez une amie qui a accepté de l’héberger à Pouzilhac.

Séverine se voyait déjà vivre dans sa petite maison familiale et y recevoir ses enfants. Mais c’était avant de se faire escroquer de 100 000 € par une personne insolvable. « L’argent est parti au Kosovo, je ne peux pas reconstruire tant qu’on n’a pas gain de cause », indique très émue la mère de famille.

Après avoir payé les travaux de sa maison, projet qui devait voir le jour en mars 2022, Séverine est également contrainte de rembourser 500€/ mois de crédit auprès de la banque.

La bagnolaise qui s’est rendue au commissariat de la ville, a été renvoyée vers les homologues Rouennais de la Police, ville d’exercice du professionnel escroc. Séverine enchaine depuis les déconvenues et a « l’impression que rien n’avance ».

Elle a d’abord demandé à la mairie de faire reconstruire sa ruine de 25m² afin d’avoir un toit. Demande refusée par la municipalité expliquant que l’état de ruine était trop avancé et qu’il est impossible de reconstruire. Décision que Séverine comprend, expliquant : « Je ne peux pas en vouloir à la mairie, je comprends qu’ils ne peuvent rien faire et contrairement à ce que Julien Courbet et ses experts ont dit, la mairie voudrait faire mais ne peut pas. Je n’ai pas la force de refaire des plans et je ne peux pas payer de logement social en plus du crédit », ajoute celle qui a vu sa vie devenir un calvaire sans fin.

Après son passage chez Julien Courbet au début du mois de décembre, Séverine a reçu une proposition de construction d’un chalet en bois de 28m² isolé. « C’est largement suffisant », explique-t-elle, « il me faut juste un endroit isolé où me laver, manger et dormir ».

Malheureusement, ce chalet ne verra jamais le jour puisque le seul emplacement où il pourrait être posé se trouve à moins de 4 mètres de la route et que les construction sont interdites à si courte distance de la chaussée.

Dans l’incapacité de reconstruire avant le procès, Séverine se sent « coincée, à chaque solution trouvée ».

Atteinte d’une tumeur de 20 centimètres, elle explique ne plus avoir la force de se battre. Elle lance un appel à l’aide avec beaucoup d’émotion « je cherche quelqu’un qui accepte de m’opérer, mon état de santé se dégrade de jour en jour ».

« J’attends que quelqu’un arrête ce bonhomme qui escroque tout le monde, quatre personnes ont porté plainte. Qu’est ce qu’on attend pour l’arrêter. En 2012, il a été condamné à de la prison et les personnes n’ont pas encore été remboursées », lance la bagnolaise.

Séverine Mazières conclut en expliquant : « Je paie des impôts pour ce terrain, je ne demande pas une grande maison, juste un toit pour vivre dignement ».

La dignité, un mot si fort et si important pour une femme, mère de famille qui se retrouve dans le besoin et sans la moindre solution.

Alors si vous souhaitez venir en aide à Séverine, une cagnotte a été mise en place par sa fille. Il vous suffit de vous rendre sur le lien suivant.

https://www.lepotcommun.fr/pot/zp61sorc

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