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LAUDUN-L’ARDOISE : L’opération RUBICON, quatre jours au cœur des combats de haute intensité

Durant quatre jours, la commune de Laudun-L’Ardoise ainsi que les communes voisines de Chusclan, Caderousse, Saint-Victor-la-Coste ou encore Roquemaure, ont vécu au rythme de l’opération RUBICON. Cette opération militaire a ainsi réuni 500 soldats et une centaine de véhicules (Griffons, Hélicoptères de Combat, VAB, zodiaks et moyens de franchissement légers…)

En réalité, cet exercice grandeur nature de défense d’un territoire a débuté dimanche avec le traditionnel briefing des officiers. Pour l’occasion, une trentaine d’officiers de l’armée étaient réunis au camp militaire de Lascours, afin de répéter une dernière fois leur partition. Car comme l’a rappelé le Colonel François Perrier aux officiers présents, “il ne faut rien laisser au hasard et même si c’est un exercice, la sécurité reste notre priorité”.

Dimanche 6 novembre, les officiers se sont retrouvés dans la forêt de Lascours pour le briefing. Chacun leur tour, les officiers devaient restituer leurs connaissances sur l’opération et sur leur mission. Photo Rémi FAGNON
Lundi, la matinée a été consacrée à la mise en place de l’opération avec notamment une première équipe qui a traversé le Rhône afin de se rendre sur la berge de l’île de la Piboulette et sécuriser la tête de pont. Photo 1er REG

Ce franchissement en direction de l’île de la Piboulette avait pour but de conserver la liberté d’action des unités engagées. Cependant, comme l’indique le Colonel François Perrier, “avant de pouvoir franchir le Rhône en toute sécurité, il faut dépolluer le site (pollution chimique mais aussi présence de munitions), contrôler les hangars abandonnés et retirer les épaves de voitures qui jonchent encore la zone d’accès à l’usine désaffectée et au Port de l’Ardoise”.

Une fois la zone sécurisée, les opérations de franchissement du Rhône ont pu débuter à bord du Pont Flottant Motorisé. Photo Rémi FAGNON

Les rotations du PFM (Pont Flottant Motorisé) ont eu lieu depuis deux points différents afin que l’ennemi ne puisse pas découvrir le point d’embarquement et de débarquement des franchissements. Les sites étaient changés régulièrement (dans un délai d’une à deux heures) qui est le délai dit d’inpunité (temps nécessaire à l’ennemi pour découvrir le lieu de départ ou d’arrivée, recevoir l’information et attaquer).

En parallèle, les hélicoptères de combat ont héliporté plusieurs hommes au-dessus de Caderousse. Les hélicoptères ont également activement participé à la journée du mardi avec les combats de rue sur la commune de Laudun-L’Ardoise. (Photo 1er REG)

Les hélicoptères ont également tenu un rôle majeur durant l’opération. En effet, ils assuraient la sécurisation de l’espace aérien, appuyés au sol par l’artillerie solaire chargée de la lutte anti attaque aérienne).

Les rues de Laudun ont été investies par les hommes de l’opération Rubicon qui avaient pour mission d’empêcher la prise du quartier par l’ennemi. Photo Justine Dorier
Les soldats utilisaient également des fumigènes afin d’avancer masqués et de ne pas être découvert Photo Justine Dorier
Le dernier griffon spécialisé Géni reçu par le 1er REG de Laudun l’Ardoise. Il fait partie intégrante de l’opération et d’un grand renouvellement du matériel. Ce dernier est modernisé afin de faciliter la numérisation des champs de bataille et la communication entre les équipes. Photo Rémi FAGNON
Les laudunois et les élèves de CM1 et CM2 des deux écoles de la commune ont également pu découvrir le matériel utilisé par l’armée française. Etaient présentés, des griffons, des VAB (véhicule de l’avant blindé) ou encore les PVP (véhicules 4×4 modernes). Photo 1er REG
Durant l’opération, les militaires se sont entrainés au nettoyage de la zone portuaire de l’Ardoise et à la recherche d’eventuelles munitions pouvant exploser. Photo Rémi FAGNON
Photo 1er REG
Photo 1er REG
Yves Cazorla, maire de Laudun-l’Ardoise a rendu visite aux forces armées de l’opération Rubicon lors de la présentation à la population du matériel Photo 1er REG
Le Colonel Perrier, Chef de Corps du 1er REG Photo Rémi FAGNON
Lors de la journée consacrée aux VIP, les militaires de l’opération RUBICON ont démontré comment déblayer et décontaminer une zone de combat. Photo Rémi FAGNON
Opération de fouille et de déminage d’un bâtiment abandonné par l’ennemi Photo Rémi FAGNON
Photo Rémi FAGNON
Photo Rémi FAGNON
Malgré la pluie, les personnalités présentes ont ainsi pu découvrir au plus près les actions de déminage et sécurisation d’un bâtiment ou encore la décontamination NRBC d’un véhicule. Photo Rémi FAGNON
Le service santé de l’armée doit également être en capacité d’intervenir rapidement. Les premiers soins sont souvent effectués par les hommes sur le terrain puis le service de santé intervient dans un second temps et selon la gravité de la blessure, exfiltre les blessés. Photo Rémi FAGNON
Grue ayant servi à la réhabilitation du port de l’Ardoise notamment en retirant les bateaux et voitures coulées suite au combat avec l’ennemi Phot Rémi FAGNON
Sécurisation des eaux du Rhône par les plongeurs de l’armée Photo Rémi FAGNON
Pour le dernier jour, les élèves de la classe défense du lycée Sainte Marie de Bagnols sur Cèze ont activement participé à une opération d’exfiltration de ressortissants français. Photo Rémi FAGNON
Après un passage à la fouille puis à l’enregistrement, les élèves ont été emmenés dans une zone sécurisée et surveillée par les militaires avant d’être évacués en bus vers la zone portuaire de l’Ardoise où ils ont pu assister aux manoeuvres fluviales du 6e Régiment de Génie d’Angers. Photo Rémi FAGNON
Les civils évacués du théâtre de guerre après un parcours bien précis qu’ont également suivi les élèves de la classe défense du lycée Sainte Marie de Bagnols sur Cèze Photo Rémi FAGNON
Les militaires devaient également, pour plus de réalisme, faire face à des personnes hostiles à leur présence tel que des manifestants ou encore des proches de blessés affolés.
Transport d’un blessé de guerre vers le poste de secours où il sera examiné par un militaire du service de santé de l’armée.
Le garrot est le geste le plus souvent pratiqué sur le front afin de limiter les hémorragies provoquées par les balles ou les éclats d’obus. Mais attention, ce geste si il est mal réalisé peut conduire à l’emputation du membre.

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