La rénovation de l’escalier Saint-Pierre rendue inévitable, à cause de dégradations trop importantes risquant d’impacter la solidité et la sécurité, a démarré depuis quelques semaines.
L’installation des échafaudages et des protections a demandé du temps sachant que ces montages sont situés sur une rue passante et empruntée par de nombreux véhicules. Maintenant l’heure est à la vérification des structures et c’est l’entreprise SELE et Jacquet qui est chargée de vérifier cet ouvrage du 19ème siècle « qui a subi de nombreux problèmes tels l’humidité, des accidents dues à la dernière guerre, un entretien aléatoire etc… » précise le maître d’ouvrage du chantier Mickaël Chaix. Un programme de chantier s’est donc invité dans cette réfection obligatoire et la première phase est en place. Le remplacement de pierres abimées est important.
Ce sont environ 200 mètres cubes de pierres qui seront nécessaires aux remplacements.
Ces pierres, blocs venus de la Drôme voisine, lourds, sont taillées en atelier. Seules les petites pièces sont usinées sur place de manière à être parfaitement ajustées aux grosses pierres pour que l’ensemble soit homogène. Notons comme le précise le chef de chantier Mickaël Chaix « que cette manière de faire reste la même que celle de l’époque ».
Ce chantier qui ne fait que commencer durera environ deux ans et devrait coûter à peu près 3 millions d’euros, subventionné à hauteur de 80% par le Loto du Patrimoine de Stéphane Bern, Axa France et le Crédit Agricole du Languedoc.
A ce sujet Claire Lapeyronie, reste persuadée que l’impact sur la ville est important « c’est bien sûr un problème de sécurité, mais également un problème d’attractivité, cet escalier domine le Rhône et est un atout majeur pour notre politique touristique indispensable à notre économie et image. »
