Territoire : « Quartiers d’été », un dispositif pour permettre aux jeunes de partir et tisser du lien social
Le sous-préfet du Gard Mathias Nieps, lors de sa visite à Bagnols-sur-Cèze et Pont-Saint-Esprit ce jeudi 18 juillet, rappelle le principe du dispositif Quartiers d’été. « C’est un dispositif qui entre dans le cadre de la politique de la ville et s’adresse aux jeunes des quartiers prioritaires et à leurs familles« .
Faire vivre les quartiers, proposer des loisirs, tisser du lien social et lutter contre l’enfermement, en permettant aux jeunes de partir pendant les vacances d’été
Sur le Gard rhodanien, ce sont 50 000 € financés par l’Etat, Parmi les animations proposées sur le territoire, le sous-préfet a participé à l’un des ateliers de la Ruche Numérique à Bagnols, jusqu’à même taguer une partie d’un mur dans le Centre Ancien de Pont-Saint-Esprit.
Un atelier s’est d’abord déroulé à la Ruche Numérique de Bagnols, animé par Loïc Vincent, médiateur numérique au sein de l’association AVAQ B/C. Le thème du jour, « Gérer sa e-réputation ». « Le choix des thématiques est fixé en fonction des demandes des personnes. Le principal objectif, c’est de rendre les utilisateurs autonomes avec les démarches en ligne, mais aussi d’attirer un public jeune, notamment avec l’atelier sur la gestion de sa e-réputation« , détaille Virginie Rabeson, cheffe de service au sein de la Ruche.
L’après-midi s’est ensuite poursuivie jusqu’à la Maison du Projet dans le quartiers des Escanaux, où Mathias Nieps est parti à la rencontre des jeunes inscrits au dispositif Les ados s’animent. « La semaine se décline en différentes activités proposées aux jeunes : sport, ateliers cuisine... « , liste Gael Félix, coordinateur du dispositif.
Ces visites des animations proposées dans le cadre des Quartiers d’été se sont clôturées par la découverte d’un mur tagué par des spiripontains, habitants principalement dans la quartier prioritaire du Centre Ancien. « Le mur était souillé par des inscriptions grossières, ce n’était plus possible. Une professeure s’était aussi plainte de ces tags, juste à côté d’une école élémentaire« , pose Margot Vaquie, cheffe de service Espace de Vie Sociale à l’association Riposte. Alors, année olympique oblige, c’est désormais Astérix, portant fièrement la flamme olympique et des vagues de mots fédérateurs comme tolérance ou respect, qui orne ce mur, situé au city stade Villa Clara. « Nous avons fait appel à l’artiste Pyrate. La manifestation s’est déroulée sur deux jours, rassemblant entre 70 et 80 personnes de toutes générations. On s’attendait pas à un tel engouement« , ajoute Margot Vaquie.
A noter que les 31 juillet et 1er août, un atelier aura également lieu dans le cadre des Quartiers d’été, mais cette fois-ci, 1 rue Jemmapes à Pont-Saint-Esprit.