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Bagnols-sur-Cèze : coulisses d’une rentrée au vert à l’école Célestin-Freinet

À quelques heures de la rentrée scolaire, la rédaction de TV Sud Magazine s’est rendue à l’école Célestin-Freinet de Bagnols-sur-Cèze. L’occasion de rencontrer deux directrices dévouées pour le bien-être et la réussite de leurs élèves. Portrait de Leila Medjouel et Barbara Caldas Araujo, qui concilient trois casquettes : directrice, enseignante et mère de famille.

Portrait de Barbara Caldas Araujo
Barbara Caldas Araujo entame sa deuxième année en tant que directrice de l’école Célestin-Freinet. Elle est également enseignante d’une classe de CM2. Avant de rejoindre Célestin-Freinet, elle a enseigné à l’école Jean-Jaurès ainsi qu’à l’école communale de Tresques. Si Barbara a suivi la voie de l’enseignement par volonté familiale, elle se voyait initialement comme actrice de cinéma. Aujourd’hui, elle est la star de ses élèves.

Portrait de Leila Medjouel
Leila Medjouel est une véritable figure de l’école Célestin-Freinet. Directrice depuis six ans, elle travaille dans l’école depuis trente ans et y a même été scolarisée. « L’école me tient à cœur », confie-t-elle. Pour Leila, être enseignante a toujours été un rêve, notamment grâce à ceux qui étaient eux-mêmes ses enseignants lors de son enfance.

Le rôle de directrice : un pilier essentiel
Le rôle de directrice est crucial dans une école. Il faut porter les projets, soutenir l’équipe pédagogique mais aussi l’ensemble du personnel communal (services techniques, cantinières, équipe de ménage…).
Leila explique : « On peut orienter même involontairement le choix de métier de nos élèves, mais on est très fier quand les parents viennent nous voir et nous disent : ‘Mon fils/ma fille fait telle étude et c’est grâce à vous’ ». Depuis trente ans, Leila travaille pour transmettre le savoir qu’ils lui ont donné.

L’École Célestin-Freinet en chiffres
L’école Célestin-Freinet accueille 310 élèves, 20 enseignants, 6 AESH (Accompagnants des Élèves en Situation de Handicap) et 2 services civiques. La particularité de l’école est qu’elle englobe deux écoles élémentaires gérées comme une seule grâce au lien important qui existe entre les deux directrices.

Préparation de la rentrée
Depuis la fermeture de l’école aux élèves en juillet dernier, Leila et Barbara ont travaillé ensemble jusqu’au 15 juillet, puis chacune de leur côté. Durant l’été, il faut travailler sur les listes d’inscriptions, les listes de classe, le planning, effectuer des réunions avec la municipalité sur les travaux à réaliser, préparer sa classe, ses cours, ses supports de cours et imaginer des projets futurs. « L’école est une deuxième maison », expliquent les deux directrices. « Des parents et des élèves pensent qu’on vit ici mais c’est un peu le cas. On est présent certaines semaines 7 jours sur 7 ».
Christine Muccio, déléguée à l’éducation, à la réussite éducative et à la laïcité détaille « en juillet on réalise un tour des écoles afin de programmer les travaux nécessaires. Lors de la dernière semaine d’août, c’est un tour de contrôle qui est effectué et qui permet de faire remonter les derniers ajustements nécessaires ».
Christine Muccio – qui tient particulièrement à remercier les services qui œuvrent au bon déroulement de ces travaux (services techniques, espaces verts, ATSEM, personnel d’entretien et cantinières) et ceux qui remettent tout en état pour accueillir les enfants dans un cadre idéal – rappelle également qu’il est « crucial pour la municipalité de s’appuyer sur les remontées de terrain permises par ces personnels ».

Des travaux écologiques
Cet été, d’importants travaux ont également été conduits afin de remplacer les chaudières de gaz par de la géothermie. Ce projet à 335 000€, porté par la municipalité et subventionné à hauteur de 70 %, va permettre de réaliser d’importantes économies grâce au système de la géothermie. Après le relamping en LED, ce nouveau projet doit permettre de réduire de 600 kg/an la production de CO2 de l’établissement et ainsi de réduire de 80 % l’empreinte carbone. Un projet qui se poursuivra en 2025 à Jean-Jaurès et en 2026 à Jules-Ferry.
Pour cela, et comme l’explique Philippe Berthomieu, adjoint en charge de l’urbanisme et des travaux « deux forages ont été creusés à 66 mètres de profondeur et sont séparés de 150 mètres à l’est et à l’ouest du bâtiment. L’installation fonctionne en quelque sorte en boucle fermée. Prélevée dans le premier forage, l’eau est réinjectée dans le second. L’impact est neutre : on ne rajoute ni n’enlève rien à l’éco-système. Sous le pavé bagnolais coule une abondante nappe phréatique. Des tests de faisabilité ont démontré que le débit de l’eau était de 25 m3 par heure, soit 10 m de plus qu’il n’en fallait. Propre, quasi inépuisable et très compétitive ».

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