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La Ville de Bagnols-sur-Cèze commémore les 80 ans du départ du Commando Vigan-Braquet ce samedi

Le 14 septembre 1944, une page d’histoire s’écrivait à Bagnols-sur-Cèze. Vingt jours après la libération de la ville, le Commando Vigan-Braquet, composé de près de 280 Gardois d’une vingtaine d’années, partait pour combattre des Vosges jusqu’en Autriche. Huit décennies plus tard, ce 14 septembre 2024, toute la ville se réunie pour commémorer cet événement marquant, sur la même place Auguste-Mallet, en tenue d’époque.

La Ville de Bagnols-sur-Cèze a préparé une journée riche en événements. Dès 9h30, des ateliers de dessins seront proposés aux enfants sur la place Auguste-Mallet. À 10h30, une cérémonie commémorative en reconstitution du départ se tiendra en présence des autorités civiles et militaires. Un vin d’honneur sera servi à l’issue de la cérémonie en fin de matinée.L’après-midi sera marqué par une narration des faits historiques de la libération par la Guilde de l’histoire, à partir de 15h, suivie d’un spectacle à 18h. En début de soirée, un bal de la libération, avec reprise des chansons d’après-guerre, se tiendra sur la place Bertin-Boissin.

Un homme, une légende : Georges Vigan-Braquet

Georges Vigan-Braquet, né le 2 décembre 1899 à Toulon, est une figure emblématique de la Résistance française. Fils d’un médecin, il perd ses parents très tôt et est adopté par son oncle, le général Braquet, d’où son nom composé. Après des études secondaires marquées par de fréquents déménagements, il intègre l’École spéciale militaire de Saint-Cyr, promotion « La Victoire », à la fin de la Première Guerre mondiale.En 1942, il prend le commandement du 20ème BCA replié à Digne. Après la dissolution de l’armée d’armistice suite à l’occupation de la zone Sud, il s’engage dans l’Organisation de Résistance de l’Armée (ORA), d’abord dans les Basses-Alpes, puis dans le Gard. Il crée le Corps-franc des Ardennes, qui rejoint la 2ème DB du général de Lattre de Tassigny le 25 août 1944. Cette unité des Forces françaises de l’intérieur (FFI) combat en Franche-Comté, dans les Vosges, et en Autriche, opérant la jonction avec l’armée américaine à Saint-Anton, au Tyrol autrichien.Après l’armistice, devenu lieutenant-colonel, il est nommé chef du 2ème Bureau de la 1ère Armée à Baden-Baden. En 1947, il devient chef des études à l’École supérieure de guerre. Promu général en 1954, il est attaché militaire à Moscou pendant trois ans avant de prendre sa retraite en janvier 1959 avec le grade de général de division. Retiré à Nice en 1964, le général Georges Vigan-Braquet meurt le 24 novembre 1969.

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