Bagnols-sur-Cèze : 2025, l’année de la continuité des grands chantiers
A quelques jours de la cérémonie de vœux pour 2025, prévue le 20 janvier à 19h aux Eyrieux, Jean-Yves Chapelet, maire de Bagnols-sur-Cèze, revient pour nous sur ses projets de l’année 2025. En introduction de cet entretien, l’édile Bagnolais a mis en avant une ambition claire : « stabiliser le quotidien des habitants et poursuivre les grands projets structurants de la ville ». Dans un contexte marqué par « une instabilité générale », il a réaffirmé sa « volonté de consolider les acquis tout en anticipant les défis à venir. »
Des vœux placés sous le signe de la stabilité
Jean-Yves Chapelet n’a pas caché ses préoccupations face à une population parfois déboussolée par les crises récentes.
« Je souhaite aux Bagnolais une année de stabilité, après tant de crises : financières, sanitaires, sociales et même sécuritaires. Il est temps de retrouver un peu de tranquillité, de répit, et surtout de sérénité. » Ces mots, portés par une volonté d’apaisement, résonnent dans une ville qui cherche à se projeter dans l’avenir malgré un climat national incertain.
Le maire a également souligné l’importance de maintenir le cap malgré les échéances politiques.
« Mon combat, c’est que cette ville continue d’avancer, quel que soit l’avenir politique en 2026. Nous devons assurer une continuité, une vision à long terme pour Bagnols. »
2025 : une année de travaux majeurs
L’année 2025 sera marquée par la poursuite de plusieurs grands chantiers déjà engagés :
- La phase 2 de la Pyramide : après l’inauguration de la première partie prévue en janvier, la transformation des salles A, B, C et D débutera. « Nous allons aménager l’ancien local Aldi pour y transférer les activités des salles A, B, C et D, avant leur démolition et reconstruction dans le cadre de la phase 2 du projet Pyramide. »
- La rénovation de la piscine municipale : dès mars, les travaux débuteront avec un système de chauffage novateur basé sur la géothermie. « Nous allons utiliser les ressources naturelles de la nappe phréatique pour chauffer la piscine sans gaz ni panneaux solaires. Ce sera un système écologique et économique. » Le premier basisn rénové puis couvert sera le moyen bassin.
- Le projet Maïa : cette passerelle, imaginée pour relier le Nord et le Sud de la commune, grâce aux mobilités douces, sera cofinancée à 70 %. « Ce projet symbolise l’innovation et la connexion entre les habitants. Il avance à grands pas et permettra de renforcer la mobilité douce. »
- La résidence pour jeunes travailleurs et étudiants : cette infrastructure sera livrée dès le premier trimestre 2025, apportant une solution concrète au logement des jeunes actifs de la région.
Un engagement pour la mobilité et l’urbanisme
L’un des grands défis de 2025 sera d’améliorer les déplacements dans la ville, à travers un plan d’investissement routier ambitieux. « Nous allons consacrer plus d’un million d’euros aux points noirs de voirie, ces petites routes et infrastructures que l’on néglige parfois, mais qui impactent énormément le quotidien des habitants. » En parallèle, le schéma directeur des pistes cyclables, déjà voté, entrera dans une phase concrète, avec la poursuite des aménagements autour du lycée de Bagnols et la finalisation des connexions cyclables avec les quartiers périphériques.
Une continuité culturelle et environnementale
Jean-Yves Chapelet a également souligné l’importance de la culture dans l’avenir de la ville :
« Nous devons faire de Bagnols un lieu de création culturelle. Sans prétendre devenir Avignon, nous pouvons accueillir des compagnies de théâtre et développer une identité culturelle forte. »
L’attention à l’environnement reste aussi une priorité avec des travaux d’imperméabilisation des cours d’école et des projets basés sur les énergies renouvelables. « Nous investissons dans la géothermie pour la piscine, mais aussi pour d’autres infrastructures. Cela montre notre capacité à innover dans des domaines concrets. »
Des projets inscrits au-delà de 2025
La rénovation urbaine des Escanaux, menée dans le cadre de l’ANRU (Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine), se poursuit, avec une deuxième phase prévue et des demandes pour une troisième. « Déconstruire les vieilles tours insalubres pour reconstruire des logements modernes, c’est une amélioration directe de la qualité de vie et de l’image de la ville », explique le maire.
Enfin, 2025 marquera le début d’une réflexion approfondie sur des projets pour 2026 et au-delà, afin d’assurer une transition harmonieuse, quelle que soit l’issue des élections municipales.
« La ville doit continuer d’évoluer, indépendamment des cycles politiques. Nous lançons des études pour garantir une vision pérenne. »