Bagnols-sur-Cèze : Nicolas Maury est le nouveau chef du service Actions culturelles et animations festives de la Ville
On lui a refait le portrait ! Rassurez-vous, il va bien. Aujourd’hui, cela fait plus d’un an que le bagnolais Nicolas Maury a troqué les planches du théâtre pour celles de la mairie, où il occupe depuis le 1er octobre dernier, le poste de chef du service Actions culturelles et animations festives. Portrait.
ACTE I, scène 1 – La naissance
Nous sommes en mai 1979. Nicolas Maury naît à Bagnols-sur-Cèze. Toute son histoire sera liée à la ville de Bagnols, puisqu’il y fait toute sa scolarité et y découvre sa passion : le théâtre. Il étudie ensuite l’Histoire à l’Université d’Avignon, jusqu’au jour où il se rend compte que ce sont LES histoireS qui l’intéressent.
Nicolas Maury : je me souviens, à l’école, il y avait des clubs, où des ateliers théâtres étaient proposés. C’est là qu’est née ma passion. Jeune adolescent, j’ai commencé le théâtre amateur, puis j’ai glissé, presque sans m’en apercevoir, vers la professionnalisation, en étant toujours curieux de tout et soutenu par mes parents.
En parallèle, j’ai porté différents projets de théâtre et enseigné le théâtre. J’ai commencé à 19 ans et je donnais des cours à des jeunes de 14 ans ! Ça foutait la trouille. Mais moi, quand j’ai la trouille, je finis par y aller. Puis à la base, je faisais ça à côté de mes études … et ça a duré 24 ans. Il sourit.
ACTE I, scène 2 – L’opportunité professionnelle
24 ans ont filé. 24 années durant lesquelles Nicolas a animé des ateliers théâtre dans l’association Sud Horizons (devenue Le Locomotiv’), mais aussi des interventions en milieu scolaire, établissements spécialisés et EHPAD. Il aurait pu, mais il n’a pas quitté Bagnols-sur-Cèze. Depuis un an, il a même déposé ses valises à la mairie.
Nicolas Maury : depuis que je suis gamin, j’ai eu accès à plein de choses ici. J’ai eu à cœur de continuer à proposer des rendez-vous culturels et on m’a toujours bien reçu en tant qu’artiste. Je suis vraiment attaché aux bagnolais et à Bagnols. Et je compte bien y rester, puisque depuis septembre 2023, le maire, Jean-Yves Chapelet, m’a proposé de le rejoindre, au service Actions culturelles et animations festives. J’étais coordinateur artistique pendant treize mois, sous la responsabilité de Laurent Girardy qui m’a tout de suite fait une place.
TV SUD : et c’était quoi ton rôle ?
Nicolas Maury : dans un premier temps, m’occuper de la programmation de la future Pyramide. Ici, il y a un public fidèle et un autre à séduire ou à reconquérir, puis un autre qui n’est jamais venu à Bagnols ni rentré dans une salle de spectacle… on a des idées pour les faire venir !
ACTE II, scène 1 – L’évolution
Laurent Girardy a choisi de partir vers d’autres horizons professionnels.
Nicolas Maury : on m’a proposé de prendre la suite de Laurent, en tant que chef de service. Quand je raconte mon parcours, les gens hallucinent un peu… c’est vrai que c’est une aventure toute nouvelle pour moi. J’ai eu peur, mais j’y suis allé. Il faut assurer la programmation budgétaire, celle des futurs spectacles, tous différents qui plairont à chacun. Je n’en dis pas plus, mais les prochains événements culturels vont être très riches, notamment avec la venue d’une légende du cinéma français.
TV SUD : qu’est-ce qui te plait dans cette nouvelle fonction ?
Nicolas Maury : c’est une belle mission. Moi qui ai longtemps travaillé seul, je découvre le plaisir de travailler en équipe. Dans une collectivité, il y a une multitude de personnes ressources sur lesquelles compter, nos élus, les différents services …c’est très enrichissant. C’est un nouveau rôle à interpréter. Et en même temps, je reste le même avec tout le monde. Je n’ai pas de plan de carrière, je sais que c’est inscrit dans le temps, mais que ça va durer un peu quand même. La vie c’est du théâtre. T’as différents actes. T’as ton rôle qui évolue. Les pièces de théâtre et les vies ratées sont les mêmes ; ce sont celles où les gens n’ont jamais voulu changer de registre.
La musique « Rive gauche » d’Alain Souchon démarre. « La vie c’est du théâtre […] »
FIN
