EHPAD du Centre Hospitalier de Pont-Saint-Esprit : les règles d’une gestion responsable
Anticipation, sécurisation et adaptation !
L’entité du regroupement de ces Ehpad constitué de l’unité de Cornillon Val de Cèze, Saint Paul les Fonts Augusta Besson, Centre Hospitalier PSE et Notre Dame de la Blache PSE forme le Centre Hospitalier de Pont-Saint-Esprit composé de différents secteurs que sont les EHPAD, la Médecine, la Rééducation, les soins palliatifs et un accueil de jour ainsi que d’autres services orientés vers les besoins des personnes à domicile. L’ensemble des lits représente environ 400 places. Les résidents sont encadrés par environ 450 employés, toutes responsabilités confondues.
Dans le contexte actuel, contexte anxiogène, le Centre Hospitalier de Pont-Saint-Esprit fait figure d’exception. Environ un tiers des établissements en France n’ont pas eu de contamination. Isabelle Helly-Dordet, Directrice des soins, et Raymonde Desbrun cadre socio-éducatif, expliquent clairement «… dès le départ nous avons anticipé les mesures. Dès le 12 mars nous avons limité la visite des familles auprès des résidents avec beaucoup de prudence. Pendant un certain temps les résidents pouvaient se déplacer dans l’enceinte de l’établissement mais, une fois confinés nous avons mis en place un lien téléphonique ainsi qu’un lien visuel avec la mise à disposition de tablettes vidéo. »
Il est vrai que des résidents ont eu du mal à comprendre que leurs familles apparaissaient maintenant sur un écran. Pas évident lorsqu’une personne âgée est d’un seul coup précipitée dans un environnement totalement inconnu.
« Les soignants et personnels étaient protégés et leur rigueur devant les problèmes rencontrés a été incomparable et déterminée » précise Isabelle Helly-Dordet ainsi grâce aux gestes barrière, témoin d’une adaptation immédiate le pire a été évité. « Nous n’avons pas eu à déplorer de cas de contamination » précise Isabelle Helly-Dordet.
Aujourd’hui de nouvelles dispositions permettent des visites encadrées dans un espace sécurisé ou bien en chambre et accompagné (e) d’une aide-soignant (e). Un élément important a été intégré à l’organisation du confinement précise Raymonde Desbrun «… c’est que la vie au sein de nos établissements a pu être rendue plus agréable pour les résidents, grâce au renfort en personnel (stagiaires soignants, animateurs et autres professionnels de santé) : promenades individuelles, jeux de société, prestations coiffure en chambre, massages détente…»