GOUDARGUES : Des vœux sur fond de défense du projet de déconstruction de l’ancienne mairie

Félix Mahler, maire du village de Goudargues était entouré du député de la 4e Circonscription du Gard, Pierre Meurin, de Carole Bergeri représentant le Conseil Départemental et de son conseil municipal pour sa présentation des vœux à l’ensemble des habitants.

Felix Mahler s’est également dit « ému d’enfin retrouver l’ensemble de ses administrés » après cette période de pandémie et « heureux du nombre de personnes réunies pour assister à ces vœux ».

Lors de son élection en 2020, et lors de la campagne municipale deux projets d’envergures, ont été proposés par la nouvelle équipe municipale de Félix Mahler. Aujourd’hui, ce dernier se dit ravi de voir se concrétiser une de ses deux propositions, qu’est le skate park, ainsi que son parcours de santé intergénérationnel en direction des jeunes et du sport santé.

Avec la présence d’agrès sportifs pour jeunes et moins jeunes qui seront installés dès le premier trimestre. Ils seront apposés le long d’un cheminement piétonnier, à toute proximité de l’outil de glisse, qui lui sera réservé aux trottinettes, bi-cross, rollers et planches à roulettes, pour les plus courageux.

C’est un projet colossal et ambitieux pour la commune, soutenu et travaillé par la majorité municipale, et largement subventionné par l’État, la Région, le Département, et l’agglomération (77%).

Félix Mahler n’a pas manqué de remercier le département et sa représentante Carole Bergeri pour les 47000 euros de subventions versées par le département du Gard. Le reste à charge s’élève à 51000 euros pour la commune sur les 210 000 euros de l’enveloppe totale.

« Cet outil, nous en sommes convaincus, dynamisera notre commune grâce à l’effet d’attractivité produit », indique le maire goudarguais.

Cette cérémonie de vœux a également été l’occasion pour l’édile de dresser un bilan de l’aire de camping cariste qui rapporte 10 000 euros par an et qui sera amortie d’ici trois ans.

Inaugurée en 2021, cette aire a connu un véritable succès permettant également aux commerçants de profiter de réelles retombées économiques (environ 40 euros par camping car de déboursés dans les commerces de la petite Venise).

En ce qui concerne la Maison de Santé Madeleine Brès, trois nouveaux médecins généralistes, viennent compléter l’équipe des deux médecins déjà installés, ils travaillent en exercice coordonné et apportent une nouvelle dynamique avec Kinésithérapeute, pédicure/podologue, diététicienne, pharmacien, infirmière azalée, infirmières.

En ce qui concerne le programme d’économie d’énergie au regard de la sobriété énergétique, avec le syndicat la municipalité continue de changer l’éclairage public, en passage LED. Il s’agit de la deuxième tranche de travaux opérée par le syndicat d’électrification, pour un montant d’investissement final de 80 000 euros.

A la clef une réduction de la consommation de plus de 70 %. Ce sont 20 000 euros par an étalés sur 4 ans.

Voilà pourquoi à travers cet investissement la municipalité n’a pas souhaité l’extinction de son éclairage public.

Félix Mahler annonce que « l’année 2023 sera charnière pour l’installation de panneaux photovoltaïques sur nos bâtiments communaux ainsi que des ombrières sur les parkings communaux afin de récolter une recette supplémentaire » .

Félix Mahler a également tenu à évoquer la mise en place de la Redevance Incitative. L’élu a indiqué que le village n’était pas doté de conteneurs individuels ni de sacs jaunes.

Il a donc appelé les habitants à bien vouloir adopter avec le plus de civisme possible cette nouvelle prestation et à trier pour réduire nos volumes d’ordures ménagères. Félix Mahler à tiré la sonnette d’alarme exhortant à ne pas ignorer, que trop nombreux, sont encore les dépôts sauvages au pieds des conteneurs collectifs, ou des conteneurs à verres. Une crainte grandissante avec ce nouveau système de collecte à été évoqué par l’édile goudarguais.

Ce dernier rappelle que ce sont les agents des services techniques qui ramassent ces déchets sauvages, et que leur temps employé à cela n’est pas utilisé pour s’adonner à d’autres tâches, mais aussi qu’il y a un service encombrant une fois par mois, ainsi qu’une déchetterie.

Ces vœux étaient également l’occasion d’annoncer la réhabilitation du patrimoine tel que le presbytère, l’ancienne bibliothèque, qui se situe au-dessus de l’office de tourisme, ainsi que le club l’accueil.

Ceux-ci seront transformés en parti en appartement ainsi qu’en salle à destination des associations en ce qui concerne le bas du Presbytère.

Pour ce faire, et compte tenu qu’il n’y a pas de subvention sur les immeubles de rapport, le maire de la commune demandera prochainement au conseil municipal la possibilité de contracter un prêt de 500 000 euros.

Les finances saines et les recettes de loyers devraient permettre d’amortir le projet sur 20 ans.

En ce qui concerne le deuxième projet d’envergure, il s’agit du Référendum concernant l’avenir de l’ancienne mairie et la déconstruction du bâtiment, hypothèse soutenue par la majorité municipale.

La question posée vous la connaissez, elle est la suivante : êtes-vous favorable à la déconstruction partielle de l’ancienne mairie.

Déconstruction partielle, oui, ce bâtiment est inscrit sur le cadastre depuis 1620. Et il a une histoire. Une histoire administrative. « Cette histoire j’y suis personnellement attaché, car c’est avant tout l’histoire de la République, et de la création des premiers conseils municipaux, ainsi que celle de l’abolition des privilèges », indique Felix Mahler.
C’est alors que ce bâtiment fut acquis par la municipalité. Avant, c’était une maison d’habitation. D’ailleurs, il y eu un contentieux qui dura 8 ans, car le vendeur n’était pas d’accord avec le prix de vente, négocié par le conseil de l’époque. Il y eu un procès, et la municipalité l’emporta.

Presque 70 années ce sont alors écoulées depuis la création de la commune avant l’acquisition de se bâtiment.

Ce fut ensuite, à la place de l’école, des services de perception, puis un bureau de poste.

Il est bon de rappeler à ce stade, que la commune est soumise à des risques majeurs. Avec la triste date anniversaire des inondations dévastatrices dans le Gard, qui ont fait 27 morts dont un décès sur la commune. Ce 9 septembre 2002, la Cèze est alors sortie de son lit de 12 mètres. 20 ans, où rien ne s’est passé sur ce bâtiment.

« Et ce n’est pas un gros mot de dire que rien ne s’est passé, mais dire au combien, nous sommes face à un sujet compliqué et sensible », ajoute l’édile favorable à la déconstruction partielle mais qui ne veut pas entendre parler de démolition.

Après les inondations, la préfecture a imposé à la commune de construire une nouvelle mairie. Ce fût chose faite dans les six ans. Afin de mettre les services et les élus en sécurité et pouvoir gérer les crises inondations, ce qui tombe sous le sens. C’est dans ces conditions qu’il convient de prévenir les populations, et anticiper ce risque, dont la mairie est responsable.

Rien ne s’est passé ou plutôt nous n’avons pas su nous projeter raisonnablement et aujourd’hui il nous incombe d’en assumer l’héritage.

Si vous souhaitez plus de détail sur ce référendum et le projet soutenu par Felix Mahler, retrouvez l’article consacré ici.

Pour celles et ceux qui n’auraient pu participer à celle du 10 décembre dernier, une dernière réunion publique se tiendra le 15 mars à 18 h ici même. Où toutes les questions qui se posent encore concernant le sujet pourront être abordées. Le scrutin aura lieu le dimanche 19 mars.

« Vous pouvez compter sur les services municipaux ainsi que sur les bonnes volontés des élus en cas de besoins. Merci à tous les agents et particulièrement merci aux services administratifs qui nous permettent de grandir, d’avancer et de maintenir le cap. Merci également à tout le tissu associatif qui permet de dynamiser le village » a conclu Félix Mahler lors de cette cérémonie de vœux.