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Jean-Yves Chapelet rend hommage à Missak Manouchian et Mélinée son épouse, qui vont entrer au Panthéon ce mercredi

En ce jour de panthéonisation de Missak Manouchian, enfant de l’Arménie, et de son épouse Méliné. Jean Yves Chapelet a publié un communiqué de presse, dans lequel, il rend un hommage très solennel à toutes les « femmes et hommes, d’ici ou d’ailleurs, français de naissance ou d’adoption, anonymes ou célèbres, qui ont sacrifié leur vie dans la lutte sans merci contre l’obscurantisme et le totalitarisme ».

Le 1er magistrat de la ville de Bagnols-sur-Cèze, indique « dans les heures les plus sombres de l’occupation, ils ont été des étoiles brillantes de courage et de détermination, unis par un idéal de liberté qui transcende les différences politiques et religieuses« .

« La volonté farouche de liberté qui animait Missak et ses compagnons doit », selon Jean-Yves Chapelet, permettre aux bagnolaises et aux bagnolais de se rappeler, que « les valeurs de la République demeurent non négociables et inaltérables, quelles que soient les vicissitudes de l’histoire. Elles demeurent l’étendard du pays des droits de l’homme et des libertés ».

« En ces temps de tourments, lorsque les ténèbres menacent de nous envelopper, c’est dans la lutte pour la République que nous devons trouver notre guide, un phare de lumière et de justice. Nous n’avons pas à rougir d’être du côté de la République. Les brusques chagrins d’une autre flamme ne doivent pas nous ébranler », conclut-il.

Pour rappel :

Missak Manouchian était un militant communiste d’origine arménienne, résistant et membre de la Résistance française pendant la Seconde Guerre mondiale. Né le 1er septembre 1906 à Adıyaman, dans l’Empire ottoman (aujourd’hui en Turquie), il a émigré en France à un jeune âge. Manouchian a rejoint le Parti communiste français (PCF) et est devenu un membre actif de la Résistance communiste contre l’occupation nazie en France pendant la Seconde Guerre mondiale.

Il est surtout connu pour son rôle de chef de l’Organisation spéciale (OS), un groupe de résistance communiste qui a mené des opérations de sabotage contre les forces d’occupation allemandes en France. Manouchian et son groupe ont été responsables de nombreuses attaques et sabotages, et ils ont été activement traqués par la Gestapo.

En février 1944, Missak Manouchian et vingt-deux autres membres de son groupe ont été capturés par la Gestapo. Après un procès truqué en février 1944, connu sous le nom de procès de l’Affiche Rouge en raison de la publication d’une affiche accusant les membres du groupe de divers crimes, Manouchian et dix autres membres du groupe ont été exécutés par les nazis en mars 1944. L’affiche rouge est devenue un symbole de la résistance française contre l’occupation nazie et de la lutte antifasciste.

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