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Kézako ? L’énigme de la bête du Gévaudan

250 ans plus tard, le mystère reste entier.

Quand ?
C’est entre 1764 et 1767 qu’une terrible bête sema la terreur dans le Gévaudan, notre actuelle Lozère.
Humain ? Monstre ? Loup ? On n’a jamais pu vraiment déterminer son identité. Ceux qui pensaient avoir affaire à un animal décrivaient un loup plus gros que la moyenne, avec un pelage couleur café brûlé, plus proche d’une hyène.

Certains pensaient aussi qu’il aurait pu s’agir d’une meute de loups que les paysans auraient pris pour une seule et même bête. Quoiqu’il en soit, elle fit en 3 ans entre 88 et 124 victimes.

Quoi ?
La première victime de la bête, Jeanne Boulet, alors âgée de quatorze ans, est découverte le 30 juin 1764. Ce crime choque les habitants car la jeune fille est retrouvée presque entièrement dévorée. A chaque fois, la plupart des victimes sont des femmes et des enfants. Le roi est alerté et envoie des troupes sur place. En septembre 1765, un grand loup est abattu. Mais les attaques reprennent malgré tout.

Loup, hyène ou tueur en série ?
La bête ne ressemble pas à un loup ordinaire. Elle est décrite avec des flancs rougeâtres, de la taille d’un veau, rayée sur le dos possédant de larges griffes et une énorme mâchoire. Sujet de nombreux articles, les journalistes en font leurs gros titres et imaginent un croisement entre chien et loup, quand d’autres la voient harnachée d’une cuirasse et dressée par l’homme pour tuer. Mais par qui ? Peut-être par le fameux Jean Chastel dont le nom restera à jamais associé à la Bête. Les imaginations s’enflamment et le mythe se crée.

Tout le monde en parle…
Les journaux de l’époque popularisent le fait divers – c’est d’ailleurs un des tout premier traité dans tout le royaume de France mais aussi à l’étranger. Les titres anglais se moquent même du roi Louis XV jugé incapable de venir à bout d’un simple animal. La traque s’intensifie. Le Roi en fait alors une affaire personnelle.

Une traque sans pitié
Tout le monde participe aux battues. En 1767, c’est un paysan-chasseur nommé Jean Chastel qui aurait mis fin à la terreur en tuant la Bête. Sceptiques, des témoins décrivent pourtant une bête bien plus grande que celle tuée par Chastel. Or, après cette battue couronnée de succès, il n’y aura plus d’attaques meurtrières.
La dépouille est transférée à Paris. Arrivée en mauvais état, elle est malheureusement impossible à analyser. Le doute subsiste. Chastel aurait-il vraiment tué la bête ? À ce jour, personne ne sait.

Avec la réintroduction du loup gris en France, la polémique est ravivée. Il reste même encore aujourd’hui, toujours cette peur primitive du grand méchant loup…

Par Alana M., Nolhann P., Mathis M., Laurent C. et Hugo L, élèves de la 4ème Presse.

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