La bibliothèque de Connaux accueillera Jean-Jacques Morize ce samedi pour une séance de dédicaces de son livre, LE LOUP DU LIBAN
La bibliothèque de Connaux accueillera Jean-Jacques Morize le 2 mars, de 9h30 à 12h, pour une séance de dédicaces de son livre.
J’ai rencontré Jean-Jacques Morize chez lui près d’Uzès, à Connaux, dans le quartier des Hauts-Pins. Nous nous connaissons depuis que j’ai chroniqué son livre de photos paru en 2021, Figures de style, co-réalisé avec son ami écrivain Serge Koster.
Lorsque je suis arrivé, il venait de se réveiller de sa sieste qu’il fait tous les jours car la nuit, il écrit et ne se couche jamais avant deux ou trois heures du matin.
« J’ai rêvé que je lisais… » me déclara-t-il d’emblée. « Et que lisais-tu ? » lui demandais-je. « Un livre, un polar… l’histoire de deux types qui se rencontrent un jour à Malte et ne se quittent plus. L’action se déroule à Paris. Ils font la fête. Ils mènent la grande vie, sorties, bars, restaurants branchés, drague, loisirs de luxe… » Je décidais de l’interrompre. « Ça n’a rien d’un polar, ton histoire ! » Il me regarde en souriant. « Attends la suite… Un des gars est notaire. Il est victime d’extorsions brutales de la part d’une bande de malfaisants (comme aurait dit Michel Audiard) dont on apprendra plus tard que ce sont des djihadistes du Hezbollah qui préparent des attentats terroristes à Paris. A partir de là, ça devient sanglant ! Tu vois qu’il s’agit bien d’un polar… » Je dois l’admettre. « Tu devrais l’écrire ! » Morize me regarde avec des yeux rieurs, se lève, prend un livre sur un guéridon proche et le dépose entre mes mains. « C’est fait !… » dit-il avec un sourire et il ajoute « Tel était bien le but de ta visite… parler de mon nouveau livre. » Je lis le titre écrit en lettres jaunes sur fond noir : Le loup du Liban. Thriller.
Nous éclatons d’un même rire. Je vais pouvoir commencer mon interview… mais il m’a déjà tout raconté.
Infos pratiques
« Le loup du Liban » aux éditions Maïa
Collection Regards noirs – 182 pages – 20 euros.
Propos recueillis par Jean-Denis Castellane