Emmanuel Le Pargneux à la rencontre des commerçants en ce dernier jour de campagne : « On n’est pas des vendeurs de rêve, on sera pragmatique pour remettre la ville dans le bon ordre »
En ce dernier jour de campagne électorale, (celle ci s’achève ce vendredi 26 avril à minuit), Emmanuel Le Pargneux avait une nouvelle fois convoqué la presse pour une opération de porte à porte auprès des commerçants du centre ancien et des allées.
Comme lors de la venue de Sébastien Chenu, Vice Président de l’Assemblée Nationale. C’est accompagné de Caroline Grève, en charge du commerce qu’Emmanuel Le Pargneux, tête de liste du Renouveau Spiripontain, soutenu par le Rassemblement National est parti à la rencontre des commerçants.
Ces derniers expriment « un profond ras le bol » pour certains. « J’ai baissé les bras » confie une commerçante du Centre ancien qui indique avoir « fait des propositions d’idées et d’animations » et n’avoir reçu pour réponse que des « refus de la municipalité en place ».
« On a proposé des défilés de mode ou encore une tombola pour financer les actions, la municipalité nous a répondu que ça coûtait trop cher », ajoute une dernière commerçante.
Autre problématique soulevée, les lenteurs administratives et les contraintes liées au PSMV (Plan de Sauvegarde et de Mise en Valeur de Pont-Saint-Esprit), qu’Emmanuel Le Pargneux et Gérome Bouvier proposent de revoir et de modifier. Une commerçante explique à ce sujet « ne pas pouvoir repeindre la poignée de la porte d’entrée de son commerce sans monter un dossier avec des plans et dessins à l’échelle et en 3 dimensions, cela va prendre plusieurs mois, comme mon installation a pris 9 mois à cause des lenteurs administratives».
La troisième principale mesure dénoncée par les commerçants à l’occasion de ce porte à porte est le manque de stationnement et l’absence d’un abonnement pour les commerçants : « On nous a supprimé trois places de stationnement pour permettre aux éboueurs de passer dans le centre ancien, où se garent nos clients et où on se gare ? », se questionnent certains. Ajoutant au sujet du tarif du stationnement « Une journée de stationnement coûte 50€, l’amende est à 35€ le calcul est malheureusement vite fait. L’abonnement à Nîmes est à 130€/ an. On est prêt à payer ce prix là, mais lorsqu’on l’a proposé à Daniel Mouchetant et la municipalité, ils nous ont proposé un abonnement annuel de 500€ », regrette un commerçant.
Face à ces problèmes, Caroline Grève s’est engagée à « travailler avec chaque commerçant et le milieu associatif, afin de trouver des solutions qui viennent de ceux qui sont toute la journée dans leurs commerces ».
De son côté Emmanuel Le Pargneux a rappelé qu’il propose la « création d’un office du commerce » détaillant les attributions de ce nouveau dispositif :
« L’office du commerce permettra d’accompagner les commerçants dans leurs démarches administratives, d’aider les nouveaux venus à trouver un local adapté. Cet office sera également en charge de la promotion du commerce local.
« Il faut faire de la publicité et aider les commerces à rayonner » ajoute Emmanuel Le Pargneux, là où Caroline Grève entend « s’appuyer sur les nombreuses compétences des commerçants spiripontains en allant régulièrement à leur rencontre et en mettant en place des groupes de travail en fonction des intérêts de chacun et de leur secteur de travail ».
Enfin, afin de redynamiser le commerce, Emmanuel Le Pargneux a indiqué « vouloir faciliter l’installation de nouveaux commerces avec des exonérations de charge pour les nouveaux commerces spiripontains et la création d’un bail estival pour que les artisans qui n’ont pas pignon sur rue puissent durant quelques temps avoir une vitrine ».
Emmanuel Le Pargneux a conclu en indiquant qu’il « faudra remettre les bases dans le bon ordre tout en restant pragmatique »