Pont-Saint-Esprit : l’opposition vent debout face au renouvellement des membres de la commission des impôts directs
A l’occasion du conseil municipal du 23 juillet, les élus spiripontains étaient appelés à délibérer sur le renouvellement de la composition de la Commission Communale des Impôts Directs (CCID). Une commission composée de citoyens titulaires et 8 suppléants, choisis par la DGFiP (Direction Générale des Finances Publiques) parmi une liste de 32 volontaires. Cette liste devant être transmise dans les 60 jours suivant l’élection du conseil municipal.
C’est au moment de la présentation des 32 noms sélectionnés par la municipalité et par le maire Valère Ségal, que les esprits se sont échauffés et que l’ensemble de l’opposition a protesté sur les noms présents dans cette liste et plus particulièrement sur la présence de 9 personnes ayant un lien familial, marital ou ayant pris part à la campagne de Gérome Bouvier lors des dernières élections.
Sur les bancs du Renouveau Spiripontain, Emmanuel Le Pargneux a indiqué « être tombé de » sa « chaise à la lecture de cette liste ». Dénonçant un « entre soi irrespectueux au regard de la situation financière de la commune
Du côté de la maire sortante Claire Lapeyronie et de son colistier Christophe Antunes (Pont d’Abord), ce dernier a fait savoir son « désaccord le plus total » avec la constitution de cette liste, « dénonçant une faute morale en n’y incluant aucun des groupes d’opposition ». En effet, cette commission est chargée
Face à cette contestation, Valère Ségal a indiqué qu’un « affichage d’appel à candidatures » avait été effectué sur Panneau Pocket et sur le panneau d’affichage lumineux communal et que la « municipalité avait eu du mal à trouver 32 candidats ».
Face à cette réponse, Christophe Antunes, passablement énervé par la situation, a alors proposé qu’à l’avenir le message passe « par une montgolfière en espérant que quelqu’un puisse attraper le message ».
Face à cette situation, le groupe du Renouveau Spiripontain a demandé à ce que la délibération soit reportée afin de pouvoir intégrer de nouveaux noms dans cette liste. Proposition balayée d’un revers de la main par Valère Ségal et son équipe, invoquant que le délai de 60 jours pour la constitution de la liste étant dépassé, la municipalité s’exposait à ce que ce soit la DGFiP qui détermine cette liste, suite à une récente mise en demeure ».
La délibération a finalement été adoptée sans les 8 voix des deux listes d’opposition.