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Bagnols-sur-Cèze : “On ne verbalise pas pour verbaliser, mais pour lutter contre les comportements délictueux”. Portrait du nouveau commandant de la Compagnie de Gendarmerie, Julien Delobel

Depuis le 1er septembre, la Compagnie de Gendarmerie de Bagnols-sur-Cèze compte à sa tête un nouvel élément avec l’arrivée du Chef d’Escadron Julien Delobel, remplaçant ainsi le Commandant Christophe Perrin, muté à Besançon. Portrait de celui qui s’est engagé en Gendarmerie pour “travailler pour son pays”.

Petit-fils de militaire de parachutiste colonial, Julien Delobel a fait le choix d’une carrière à cheval entre le monde civil et militaire en choisissant la gendarmerie. “Si j’ai choisi la Gendarmerie, c’est par volonté de travailler pour mon pays”, explique-t-il.

C’est alors que Julien Delobel fait le choix de devancer son appel militaire pour rejoindre une brigade territoriale en outre-mer. Après cette première expérience, il intègre l’école de Châtellerault.

En 2001, il est affecté dans les Yvelines, à Montfort-l’Amaury, “une brigade similaire à celle d’Uzès”, qu’il retrouvera dans sa nouvelle affectation, particulièrement marquée. Après cinq années dans la région parisienne, il devient enquêteur subaquatique à la brigade fluviale de Conflans-Sainte-Honorine.

Il retrouvera le milieu aquatique quelques années plus tard, en devenant instructeur en charge des formations au centre national d’instruction d’Antibes, où il sera chargé de former des enquêteurs subaquatiques.

Entre-temps, il retournera sur le terrain au contact de la délinquance, durant deux ans au sein d’une brigade territoriale dans le Béarn. Il passera également deux ans à l’école d’officiers de Melun, d’où il sortira lieutenant, avant de prendre le premier commandement de brigade de sa carrière, à Saint-Jean-de-Védas dans l’Hérault. “À Saint-Jean-de-Védas, il y avait une grosse activité toute l’année, que je retrouve à Bagnols-sur-Cèze.”

Arrivé le 1er septembre à la tête de la compagnie de Bagnols-sur-Cèze, c’est une mutation souhaitée. “Je voulais revenir sur le terrain, la mutation dans le Gard cochait toutes les cases.”

Parmi les défis identifiés depuis son arrivée, le commandant Delobel explique : “Notre métier est simple, il faut arrêter les méchants.” La formulation peut paraître simple, voire enfantine, mais les méchants sont nombreux. “Il s’agit des délinquants routiers, qui provoquent des morts, des familles amputées à vie, des vendeurs de drogue responsables d’overdoses et de violence, de celles et ceux qui frappent leurs femmes, leurs maris, leurs enfants ou parents dans les violences intrafamiliales.” “On ne verbalise pas pour verbaliser, mais pour lutter contre ces comportements.”

Au total, la compagnie de Bagnols-sur-Cèze comprend 137 personnels réunis en 6 unités (4 brigades, 1 PSIG et 1 Brigade de Recherche). Des personnels et enquêteurs spécialisés qui “travaillent au profit de la population”. “Notre métier existe car la population a besoin de nous”, conclut le commandant Delobel.

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