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Bagnols-sur-Cèze : face à la maladie du chancre coloré, trois platanes abattus au Parc Rimbaud

Importée des Etats-Unis à la fin de la seconde Guerre Mondiale et arrivée en France à Toulon lors de la livraison de munitions américaines, entreposées dans des malles faites en bois de platane, le chancre coloré est une maladie qui touche uniquement les platanes. Notamment connue pour avoir causé la mort de plusieurs dizaines de platanes le long du canal du Midi, cette maladie pour laquelle, aucun traitement efficace n’existe, est principalement présente en région PACA, Occitanie et Rhône Alpes.

Présente dans le Gard, elle a déjà nécessite l’abattage d’un premier platane il y a 10 ans déjà à Bagnols-sur-Cèze et plus récemment le long de la RD6086 (Route de Nîmes) où le département avait dû procéder à une campagne d’arrachage.

Lorsqu’un arbre est infecté par ce champignon qu’est le chancre coloré, plusieurs symptômes sont visibles, comme celui de l’absence de feuilles. En cas de signe visible, la FREDON (Fédération Régionale de Défense contre les Organismes Nuisibles) effectue des prélèvement et en cas de positivité du test, s’assure que l’obligation d’abattage de l’ensemble des platanes situés dans un rayon de 35 mètres autour de l’arbres infecté est bien respectée dans un délai de 6 mois.

« Un arbre contaminé représente un danger, le chancre coloré a un fort pouvoir invasif, cela représente un risque écologique important car il peut être transmis par l’eau (lors de crues de la Cèze), par des outils de taille comme par les véhicules ou les humains qui toucheraient un platane infecté puis un sain », explique Solène Rechoulet (FREDON Occitanie) qui précise par ailleurs « l’abattage est très encadré, il nous faut utiliser une bâche afin d’éviter que des déchets de coupe contaminent d’autres zones, il faut également désinfecter les outils ».

« On n’abat pas par plaisir », explique le premier adjoint, Maxime Couston qui précise « on se plie à la réglementation tout en poursuivant notre politique de replantation, notamment grâce au dispositif « un arbre une classe ».

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