Collège neuf à Pont-Saint-Esprit : Christophe Antunes dénonce un blocage de la mairie
Dans un communiqué publié le 4 décembre 2024, Christophe Antunes, élu du groupe d’opposition “Pont d’Abord”, a vivement critiqué la décision de la majorité municipale de Pont-Saint-Esprit de ne pas rembourser le terrain destiné à accueillir le nouveau collège et gymnase. Ce refus, selon lui, compromet sérieusement l’avenir de ce projet crucial pour la ville et la communauté éducative locale.
Le terrain, acquis initialement par l’Établissement Public Foncier Occitanie (EPFO) pour le compte de la mairie, devait être remboursé avant novembre 2024. Cependant, la municipalité a voté pour la résiliation de la convention liant la municipalité a l’EPFO lors du conseil municipal du 27 novembre, malgré le fait qu’elle soit propriétaire de la parcelle depuis un an.
Les conséquences d’un blocage
Christophe Antunes souligne que cette décision risque de provoquer un contentieux juridique avec l’EPFO, de pousser le Conseil départemental à abandonner le projet ou même de voir le futur collège relocalisé dans une autre commune du canton. Il rappelle également l’état vétuste du collège actuel, le plus ancien du département, et les conditions de travail dégradées auxquelles élèves et enseignants doivent faire face.
En outre, l’abandon de ce projet prive les associations sportives locales du gymnase prévu et nuit à l’attractivité de Pont-Saint-Esprit, selon l’élu. “Non seulement la ville fait du sur place, mais elle recule et prend le risque d’un déclassement,” a-t-il déploré.
Une absence remarquée
Claire Lapeyronie, ancienne maire de Pont-Saint-Esprit et actuelle présidente de l’EPFO, n’a pas signé ce communiqué ni participé au vote lors du conseil municipal. Christophe Antunes précise que cette absence est liée à son rôle au sein de l’EPFO, qui aurait constitué un conflit d’intérêts dans ce débat.
Des projets à défendre
Christophe Antunes conclut en réaffirmant son engagement et celui de “Pont d’Abord” en faveur des projets “de bon sens et de progrès”. Face à une décision qu’il juge incohérente et nuisible pour la ville, il se positionne comme le seul élu à avoir voté contre cet abandon lors du dernier conseil municipal.
La situation reste incertaine quant à l’avenir du projet de collège et les Spiripontains attendent des éclaircissements sur les intentions de la municipalité.