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Pont-Saint-Esprit : tensions sur les tarifs des food-trucks et annonce majeure sur l’arrivée de médecins en 2025

Le conseil municipal de Pont-Saint-Esprit, tenu le mardi 17 décembre à la salle des fêtes de la Cazerne, a été marqué par deux sujets phares : les nouveaux tarifs d’occupation du domaine public pour les food-trucks et l’annonce de l’arrivée de médecins généralistes en 2025.

Des tensions autour des tarifs pour les food-trucks

La question des tarifs d’occupation du domaine public a animé une partie des débats, mettant en lumière des désaccords notables entre Emmanuel Le Pargneux, conseiller municipal, et ses anciens colistiers. La municipalité a proposé un tarif progressif, variant entre 700 € et 1 200 €, en fonction de la présence hebdomadaire des food-trucks sur la commune. Jusqu’alors, un tarif unique de 700 € s’appliquait, indépendamment du nombre de jours d’activité.

Aurélie Delwarte a vivement critiqué cette mesure, estimant qu’elle favorisait une concurrence déloyale vis-à-vis des commerçants et snacks spiripontains. Emmanuel Le Pargneux, quant à lui, a adopté une position opposée, reprochant à la municipalité de pénaliser certains food-trucks locaux avec des coûts supplémentaires.

Le maire Valère Ségal a répondu en soulignant que, même avec l’augmentation, les tarifs restaient largement inférieurs à ceux pratiqués à Bagnols-sur-Cèze. Il a par ailleurs précisé que plusieurs demandes d’installation de nouveaux camions alimentaires étaient en cours d’étude.

Un projet ambitieux pour renforcer l’offre médicale

Au cours de ce même conseil, Valère Ségal a glissé une annonce majeure concernant l’installation de quatre médecins généralistes et deux internes à Pont-Saint-Esprit d’ici juillet 2025. Ce projet s’inscrit dans le cadre d’un budget de 400 000 €, incluant la rénovation de la Cazerne et du centre d’hébergement d’urgence. Les nouveaux praticiens s’installeront dans des locaux réaménagés en attendant la construction d’une maison de santé prévue sous trois ans, en partenariat avec la CPTS (Communauté professionnelle territoriale de santé).

Cette annonce a immédiatement suscité une vive réaction de l’opposition. Claire Lapeyronie et Christophe Antunes ont dénoncé la décision de la municipalité de se retirer du dispositif régional « Ma Santé Ma Région ». Christophe Antunes a rappelé que deux médecins auraient dû arriver à l’automne 2024 grâce à ce dispositif, mais qu’ils ont finalement choisi une autre commune, faute d’engagement de l’actuelle équipe municipale.

Valère Ségal a réfuté ces affirmations, affirmant que les deux médecins en question n’avaient jamais été une réalité, provoquant un échange tendu avec Claire Lapeyronie. Cette dernière a reproché au maire de « réécrire l’histoire » et d’avoir compromis un projet prometteur pour les habitants.

Un conseil animé et des enjeux majeurs pour la commune

Entre les désaccords sur la gestion des food-trucks et les échanges musclés sur l’avenir de l’offre médicale, ce dernier conseil municipal de l’année aura mis en lumière les tensions persistantes entre la majorité et l’opposition, tout en abordant des sujets cruciaux pour le développement et le bien-être de Pont-Saint-Esprit.

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