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Jean-Marie Pasqualetti, nouvel entraîneur de l’OAC : un défi à relever, un gardien attendu ce vendredi

L’Olympique d’Alès en Cévennes (OAC) tourne une page et en ouvre une nouvelle avec la nomination de Jean-Marie Pasqualetti au poste d’entraîneur principal de l’équipe première. Présenté officiellement par la direction du club, il prend la succession d’Hakim Malek, parti tenter une aventure dans le monde professionnel (à Martigues en Ligue 2). Son arrivée marque un tournant dans la saison d’un club qui ambitionne encore la montée en National 2, malgré un parcours en dents de scie.

Un choix réfléchi et collectif

Lors de la conférence de presse, le directeur général Philippe Mallaroni est revenu sur les récentes turbulences qui ont secoué l’OAC. Après avoir enregistré sept victoires et sept défaites en 14 journées, le club pointant à la 6ème place au classement, cherche à retrouver une dynamique plus stable pour atteindre son objectif de montée.

« Est-ce à dire qu’on a perdu toutes les ambitions ? L’avenir le dira. En tout cas, nous restons concentrés et déterminés. »

Jean-Marie Pasqualetti n’est pas un inconnu au club. Présent depuis 1986 au club, il a occupé divers postes techniques (directeur sportif, directeur technique) et a suivi de près l’évolution de l’équipe. Sa nomination à la tête de l’équipe première s’est faite après mûre réflexion et discussions approfondies avec la direction.

« Nous avons eu un échange vigoureux, mais toujours dans un esprit constructif. Ce qui nous unit, c’est la volonté de faire progresser l’OAC »,explique Philippe Mallaroni.

Un entraîneur ancré dans l’histoire du club

Originaire de Bastia, Jean-Marie Pasqualetti connaît parfaitement les rouages de l’OAC qu’il a rejoint en 1986, suivant les pas de son père José Pasqualetti, ancien joueur du club. Il a évolué dans différentes fonctions avant d’occuper aujourd’hui le poste d’entraîneur principal. Poste qu’il a déjà connu entre 2010 et 2017 lorsqu’il permettra à l’OAC d’obtenir la montée en CFA2 (désormais Nationale 3).

« Mon parcours est quasi exclusivement lié à l’OAC. J’ai assuré plusieurs responsabilités techniques et aujourd’hui, c’est un honneur de prendre la tête de l’équipe première »,confie-t-il.

Son objectif est clair : stabiliser l’équipe, lui redonner confiance et instaurer une dynamique positive pour permettre au club d’atteindre ses ambitions.

« On sait qu’on a du talent dans cette équipe, mais il faut désormais trouver la régularité qui nous a fait défaut jusqu’ici »,ajoute-t-il.

Un effectif prometteur mais perfectible

L’OAC possède un groupe capable de rivaliser avec les meilleures équipes de National 3, mais certaines lacunes restent à corriger.

« On a une équipe qui pose beaucoup de problèmes à ses adversaires et qui se procure des occasions. Le problème, c’est notre capacité à encaisser des buts évitables. Il faut qu’on travaille là-dessus pour être plus solides défensivement »,analyse Pasqualetti.

L’un des défis majeurs sera d’insuffler une nouvelle dynamique et de trouver une série de victoires qui pourrait relancer l’équipe dans la course à la montée. L’entraîneur insiste sur l’importance de l’état d’esprit et de l’engagement collectif:

« L’objectif reste le même que le premier jour : gagner des matchs. Peu importe où l’on est au classement, chaque rencontre doit être abordée avec cet état d’esprit. »

Quel avenir pour Pasqualetti après cette saison ?

Si son engagement actuel s’étend jusqu’à la fin de la saison, la question de son avenir à la tête de l’équipe se pose déjà.

« On va aller jusqu’à la fin de la saison comme ça. Peut-être que ça se passera bien et qu’il y aura une envie de continuer, ou peut-être pas. On a étudié tous les scénarios »,explique-t-il.

Le directeur général Philippe Mallaroni confirme cette approche pragmatique :

« L’idée était de trouver la solution la plus logique et la moins déstabilisante pour l’équipe. On fera un point en fin de saison et on décidera ensemble de la suite. »

Un challenge à relever collectivement

Avec une moitié de saison encore à jouer, l’OAC doit désormais se concentrer sur l’essentiel : enchaîner les performances solides et se battre pour la montée.

« C’est ensemble qu’on relèvera ce défi, en étant unis et soudés »,insiste le directeur général.

Jean-Marie Pasqualetti aura la lourde tâche de remobiliser son groupe et d’apporter une stabilité qui a parfois manqué jusqu’ici. Dès cette semaine, il prendra les commandes des séances d’entraînement et commencera à imprimer sa vision de jeu. À noter que sur le plan des recrues, après la signature de Nolan Hamard et Noé Cabezas, un gardien de but est attendu ce vendredi en terres cévenoles.

Reste à voir si ce changement de cap portera ses fruits et permettra à l’OAC d’atteindre ses objectifs en mai prochain.

Rémi Fagnon

A tout juste 22 ans, le benjamin de l'équipe Rémi a fait du journalisme son terrain de jeu favori ! Vêtu de son costard cravate, ses lunettes teintées, un carnet, un stylo et dégainant son appareil photo à la moindre occasion, Rémi mène l’enquête, avec une ténacité légendaire. C’est aussi un féru de journalisme sportif, pour qui le Tour de France, les matchs de foot et le sport automobile n’ont aucun secret. Son talent caché : lors d’une interview téléphonique, à peine a-t-il raccroché, que son article est déjà prêt.

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