Portrait : Dimitri Joly le bagnolais qui fait les beaux jours du RCAGR
Cette semaine dans son portrait sportif, TV Sud Magazine vous propose de découvrir le parcours de Dimitri Joly, formé à l’école de rugby du RCBM (Rugby Club Bagnols-Marcoule) il fait désormais depuis de nombreuses années le bonheur de l’autre club de rugby du Gard rhodanien le RCAGR (Les Angles).
À quel âge avez-vous commencé à jouer au rugby et qu’est-ce qui vous a attiré vers ce sport ? « J’ai commencé en poussin à Bagnols à l’âge de 6 ans, il y a 25 ans. En cadet deuxième année, je suis parti aux Angles pour poursuivre mes études à Avignon. »
Quels sont les moments marquants de votre carrière jusqu’à présent ? « Mes meilleurs amis sont ceux que j’ai rencontrés au rugby à Bagnols. Ces moments de vie partagés restent précieux, et aujourd’hui encore, ils sont toujours là pour moi. »
Comment se passe votre parcours après 15 ans au RCAGR Les Angles ? « En jeunes, nous avons réalisé de belles saisons en remportant plusieurs boucliers, dont celui de champion de Provence. À 18 ans, j’ai intégré l’équipe première et joué aux côtés de Christian Sanciaume, qui est aujourd’hui mon entraîneur. »
Quels sont vos objectifs personnels et collectifs pour cette saison en Fédérale 2 ? « L’objectif collectif est de finir dans les deux premiers pour se qualifier en phases finales. Personnellement, j’ai marqué 240 points en 2023/2024 et je vise à dépasser ce score. »
N’avez-vous jamais pensé à évoluer à un niveau supérieur ? « J’ai préféré me concentrer sur mes études et mon travail. Les Angles représentaient le bon compromis. J’ai eu des opportunités pour jouer à un niveau supérieur, mais je n’ai jamais donné suite. Avec du recul, ça aurait pu être intéressant, mais je ne regrette rien. Sur le plan professionnel, je suis satisfait de mon parcours. »
Quels sont les principaux défis que vous rencontrez en jouant en Fédérale 2 ? « Je suis très sportif de nature. Avec trois entraînements par semaine, je complète par un travail musculaire pour absorber les chocs. Lorsqu’on s’engage physiquement, il faut être préparé pour encaisser. »
Comment vous préparez-vous physiquement et mentalement avant un match ? « Pendant l’intersaison, je fais de la course à pied, du trail et des semi-marathons. C’est ma deuxième passion. J’ai participé au semi du Ventoux et au trail des Dentelles de Montmirail. »
Avez-vous un souvenir de match ou un moment sur le terrain qui vous a particulièrement marqué ? « Ce n’est pas un match en particulier, mais une tournée PACA en Afrique du Sud à 19 ans avec Matthieu Marra et Foucca. Nous avons disputé des matchs là-bas et rencontré les habitants. Cette expérience de vie m’a profondément marqué. »
Y a-t-il des joueurs, passés ou présents, qui vous inspirent dans votre carrière ? « Je m’inspire de tout ce que je vois et je prends le meilleur. Le rugby occupe une place importante dans ma vie, et je regarde beaucoup de matchs. »
Envisagez-vous de transmettre votre passion en devenant entraîneur ou en vous investissant dans le rugby local ? « Je n’y ai pas encore réfléchi. Pour l’instant, je ne ressens pas l’envie d’arrêter, et je repousse cette échéance autant que possible. Peut-être que la course deviendra ma passion principale un jour. »
Quels conseils donneriez-vous aux jeunes de Bagnols qui souhaitent suivre vos pas dans le rugby ? « Écoutez les anciens, apprenez de tout ce qu’ils peuvent vous apporter. Surtout, croyez en vous, travaillez dur et ne baissez jamais les bras. »