La Municipalité de Pont-Saint-Esprit sous le feu des critiques du Rassemblement National pour son refus d’accueillir deux médecins salariés par la région
Le groupe d’opposition Renouveau Spiripontain a récemment publié un communiqué de presse cinglant à l’encontre de la municipalité de Pont-Saint-Esprit, dirigée par Valère Segal. Le communiqué dénonce « le refus du maire d’accueillir deux médecins généralistes prévus par le dispositif « Ma santé, ma région », une décision qui intervient dans un contexte de désert médical alarmant ».
« Lors de la présentation du projet d’agrandissement du centre hospitalier de Pont-Saint-Esprit, la direction de l’établissement a révélé que le maire Valère Segal avait refusé d’accueillir les deux médecins généralistes », une décision qui a suscité l’indignation du groupe Renouveau Spiripontain. « Ce refus est d’autant plus surprenant », selon la tête de liste Emmanuel Le Pargneux que « Monsieur Segal a lui-même souligné à plusieurs reprises le problème de désert médical dans la ville, qui ne compte actuellement qu’un seul médecin pour plus de 10 000 habitants ».
Le groupe Renouveau spiripontain déplore que « cette décision semble être motivée par des querelles politiques et personnelles entre les deux dernières municipalités ». Ils rappellent que « lors de la dernière campagne municipale, le candidat Gérome Bouvier, conseillé par Valère Segal sur les questions de santé, s’était engagé à tout faire pour attirer de nouveaux médecins ». « Cette promesse non tenue soulève des questions sur les véritables intentions de Monsieur Segal, d’autant plus qu’il participe en parallèle à l’ouverture d’un cabinet médical de télémédecine dans la commune voisine de Saint-Alexandre », conclut le communiqué de presse.
Le groupe du Renouveau Spiripontain demande à la majorité municipale « d’expliquer les motifs de ce refus et de proposer des solutions alternatives pour lutter contre le désert médical ».
Le groupe insiste sur « l’urgence d’avancer sur les politiques publiques liées à la santé. Avec l’adhésion au Groupement d’Intérêt Public (GIP) actée et de nombreux emprunts contractés pour le début des travaux, il est crucial de maintenir le cap pris depuis cinq ans pour ne pas perdre de temps. Le groupe appelle à la responsabilité de chacun et s’engage à tout faire pour rétablir des conditions saines de dialogue entre les acteurs de la santé et les élus ».