Le Pin : Un petit village qui agit en faveur de la biodiversité
Avec ses 500 habitants, Le Pin est l’une des plus petites communes de notre agglomération.
Découvrez l’interview de Patrick Palisse, maire passionné, qui nous explique comment un petit village comme Le Pin se démarque avec ses grandes actions pour l’environnement.
Au détour de la Rue la Carrièrette (plus petite rue de Le Pin), notre promenade du village s’amorce…
Et lorsque nous parlons de «grandes actions», nous pesons nos mots ! En effet, le programme du Conseil Municipal de Le Pin agit en faveur de l’environnement, avec ses économies d’énergies, ventes de produits bio, circuits courts alimentaires et initiatives bienveillantes pour la biodiversité.
D’abord, la mairie a offert, en début d’année 2021, deux poules par foyers. « En mangeant presque tout et surtout ce que nous ne mangeons pas, une poule consomme jusqu’à 150 kg de déchets organiques par an. Ainsi, avec deux poules dans son jardin, une famille peut réduire d’un tiers, le volume de ses déchets », explique Patrick Palisse. Au total, 120 poules ont été données sur 180 foyers. La commune a même organisé un concours « Heureux avec mes poules ». Globalement, c’est une opération qui fait le bonheur des villageois, mais aussi de la terre !
Dans l’objectif d’atteindre la neutralité carbone en 2050 (Cf article TV SUD n°268), Le Pin s’inscrit aussi dans une démarche de sobriété énergétique, en coupant l’éclairage public.
En plus de diviser par trois la facture d’électricité, cette initiative a engendré de nombreux effets positifs.
Parmi eux, « Le Pin a été labellisé en 2016 Villes et villages étoilés, par l’ANPCEN (Association Nationale pour la Protection du Ciel et de l’Environnement Nocturne) », expose fièrement Patrick Palisse.
« Une épicerie multiservice a également vu le jour depuis août 2021. L’Épicerie du Château est aujourd’hui un service à la population mais aussi un projet contribuant à la transition énergétique ».
Le circuit court est favorisé (viande directe de chez son producteur, fruits et légumes venant de 3 ou 4 km, etc.)
Enfin, Le Pin a signé une convention avec la Fédération des Chasseurs du Gard. Cette dernière a financé la plantation d’arbres dits « écologiques » et organisé des conférences au sein de l’école primaire de la commune. Les actions en faveur de la biodiversité se poursuivent avec la réintroduction progressive du lapin de Garenne sur le territoire de Le Pin. En effet des garennes, lieux boisés où ces lapins vivent à l’état sauvage, ont été construites. « Des lapins étant dans ces garennes, leur chasse est interdite pendant au moins trois ans », détaille Patrick Palisse.