PONT-SAINT-ESPRIT La première fête du jumelage s’est tenue à la caserne Pépin
Ce samedi avait lieu au sein de la cour de la caserne Pépin, le lancement public de la première fête du jumelage organisée à Pont-Saint-Esprit. La commune gardoise, jumelée avec quatre communes (et bientôt cinq!) recevait pour l’occasion des représentants des villes jumelles.
Ce week-end festif qui a débuté vendredi par l’accueil des délégations, s’est terminé dimanche par une journée libre avec les familles d’accueil. Familles vivement remerciées par les autorités présentes pour leur accueil chaleureux.
Ce sont d’abord les anglais qui ont pris la parole dans cette série de discours, insistant sur le plaisir qui est le leur de visiter la belle ville de Pont-Saint-Esprit après 50 ans de jumelage. 50 années qui n’auront été ébranlées par rien, ni la crise sanitaire, ni le Brexit n’auront éloigné les deux communes. L’échange et le jumelage représente l’enrichissement des cultures. « Les valeurs du jumelage sont à l’opposée de celle de l’exercice politique malsain qu’est le Brexit » lance même Helen la représentante d’Haverhill.
L’ensemble des intervenants ont souligné après que l’hymne national de leur pays ait été joué dans la cour de la caserne Pépin, l’importance de se retrouver après deux années de confinement. Tout en soulignant le travail réalisé par le comité de jumelage spiripontain et Michel Mermet, notamment avec l’échange régulier de mails ou encore des rencontres virtuels en visio-conférence.
Tobias Wilbrand, maire de la commune allemande d’Egelsbach a remis à l’issue de son discours quelques cadeaux à la maire de Pont-Saint-Esprit, Claire Lapeyronie (notamment un tableau peint par un artiste d’Egelsbach, une bière locale, une choppe …) ainsi qu’à Michel Mermet Président du comité de jumelage de la ville.
Ce dernier évoque l’importance du jumelage qu’il qualifie « d’outils qui concourent à la construction d’une Europe des citoyens. » Mais c’est aussi une réunion historique, puisque jamais les quatre représentants des villes jumelées n’avaient été réunis au même moment à Pont-Saint-Esprit. Les maires d’Ovada (Italie) et Penacova (Portugal) ayant eu un empêchement étaient représentés par Enzo Poupo et Fernando Madera. Ce dernier a pris la parole le cœur serré se remémorant les agréables moments qu’il a passé aux côtés des spiripontains depuis 1999 et le début du jumelage entre Penacova et Pont-Saint-Esprit.
A noter qu’une cinquième commune devrait être jumelée avec Pont-Saint-Esprit dans les prochains mois, il s’agit de la ville espagnole de Benajuzar située dans la province d’Alicante.