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Bagnols-Sur-Cèze : Laurette Bastaroli reçoit l’Ordre National du Mérite au titre de son investissement pour la réouverture de la ligne de train sur la rive droite du Rhône

C’est au Square Thome, qu’a été honorée Laurette Bastaroli en tant que Chevalier de l’Ordre National du Mérite. Cette distinction remise à la “dame du train” comme aime la surnommer, Patrick Sandevoir, Président de l’Association des Membres de l’Ordre National du Mérite, couronne ainsi un engagement sans faille mené, en tant que présidente de l’association des usagers du TER SNCF de la rive droite du Rhône en faveur de la réouverture de la ligne de train depuis 2009. Combat qui a abouti en août 2022.

L’Ordre National du Mérite, créé en France en 1963, récompense les mérites distingués au service de la nation. Cette décoration honore les citoyens français et étrangers pour leurs contributions dans divers domaines. Fondé par le président Charles de Gaulle, l’Ordre National du Mérite reconnaît les réalisations dans les secteurs publics et privés, y compris l’art, la science, l’éducation et l’administration. Les récipiendaires sont sélectionnés par un comité et nommés par le président français. L’Ordre National du Mérite témoigne de la reconnaissance de la France envers ceux qui ont œuvré pour le bien commun et contribué au développement de la société.

Alors, comme le rappelle dans son discours, Patrick Sandevoir, Laurette Bastaroli a vécu une vie en plusieurs actes, secrétaire de direction, syndicaliste, femme politique, chanteuse et présidente d’association. Mais, c’est bel et bien le voie ferroviaire qui conduit Laurette Bastaroli à cette nomination en tant que Chevalier de l’Ordre National du Mérite.

Une vie en 4 actes faisant de Laurette Bastaroli, une femme reconnue :

Reconnue tout d’abord pour sa loyauté, sa compétence et son engagement sans faille, Laurette Bastaroli a débuté, il y a plus de 40 ans, en tant que secrétaire de la direction du CEA (Commissariat à l’Energie Atomique), poste qu’elle occupera durant 13 ans. Années où, celle qui sera une syndicaliste redoutée et redoutable, occupera également le rôle de déléguée CGT du personnel.

En 1976, lors de la filialisation des actions de production du CEA, la COGEMA est créée. Là encore, Laurette Bastaroli, sera chargée de négocier à Paris le futur accord d’entreprise.

Entre 1980 et 1982, la syndicaliste sera à nouveau à la tête des négociations sur l’emploi des femmes où sa force de persuasion permettra d’arriver à un des premiers accords du genre dans notre pays.

En 1998, Laurette Bastaroli entame l’acte 2 de sa vie, avec le chapitre politique, élue conseillère régionale entre 1998 et 2010, en charge de la formation professionnelle et du développement durable, elle sera également déléguée au développement durable à la mairie de Bagnols entre 2001 et 2007.

Ses deux derniers grands chapitres la menant à cette reconnaissance de la nation, seront, le retour du train à Bagnols-sur-Cèze, combat durant lequel, elle organisera de multiples manifestations, pétitions, rassemblements devant les gares, courriers et rencontres avec les élus des différentes régions et agglomération concernées.

Enfin, Laurette Bastaroli, profite désormais de son role de chanteuse au sein du groupe Ca ira à propos duquel, vous pouvez retrouver plus d’informations ici

Une nomination qui a failli ne jamais avoir lieu :

En effet, comme le raconte désormais avec le sourire et une pointe d’humour Laurette Bastaroli, lors de la publication du Communiqué de Presse de la Préfecture, reprenant la liste des récipiendaires de l’Ordre National du Mérite, la liste écrite noir sur blanc ne contenait pas le nom de Laurette Bastaroli. Et c’est seulement après un engouement des réseaux sociaux et de ses compagnons que la Préfecture a envoyé un rectificatif avec cette fois, voyez-y un lien avec ses engagements politique si vous le souhaitez, le nom de Laurette Bastaroli écrit en ROUGE !

De nombreux élus et ex-élus présents :

Parmi les personnes présentes à cette remise de l’Ordre National du Mérite, de nombreuses personnalités politiques et publiques avec notamment les deux anciens députés, Bernard Deschamps (député de la 2e circonscription du Gard entre 1978 et 1981 puis entre 1986 et 1988) et Gérard Revol (ancien maire de Bagnols-sur-Cèze entre 1995 et 2001 et Député de la 3e circonscription du Gard de 1997 à 2002).

Mais aussi : Jean-Luc Gibelin (Vice-Président à la Région Occitanie, en charge des mobilités), Patrick Malavieille (Vice Président au Département du Gard et lui aussi ancien député de la 4e circonscription du Gard), Claire Lapeyronnie (Maire de Pont-Saint-Esprit et Conseillère régionale), Aleandre Pissas (Maire de Tresques et Conseiller départemental), Philippe Broche (élu à la Chambre de Commerce et d’Industrie du Gard), sans oublier Vincent Poutier, Elian Cellier. De nombreux autres élus étaient conviés mais excusés pour leur absence.

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