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Bagnols-sur-Cèze : “Ne bougez pas ou vous prenez une balle dans la tête”, le récit glaçant du braquage du Tabac de l’Ancyse

Ce lundi, il est 18h29 lorsqu’un homme “très grand” pénètre dans le Tabac de l’Ancyse, arme de poing dirigée directement sur la gérante et son employée. A son arrivée le cambrioleur, particulièrement agressif s’adresse aux deux femmes “ne bougez pas, ou vous prenez une balle dans la tête”.

En quelques secondes, le braqueur vêtu d’une tenue entièrement blanche de peintre (ou d’ouvrier en désamiantage), d’une cagoule noire, de lunettes de protection et d’une paire de baskets, se retrouve aux côtés de l’employée du Tabac, derrière le comptoir.

“Tout se passe extrêmement vite”, confie-t-elle. “Il me demande d’ouvrir la caisse, j’obtempère par peur de prendre une balle ou un coup de crosse”. Sur les images de vidéo-surveillance on voit alors, l’homme se saisir de tout l’argent présent dans la première puis dans le seconde caisse, qu’il fait également ouvrir”.

En repartant, l’homme s’appuie sur le comptoir et braque la gérante en sortant du magasin, située à l’angle de celui-ci, une dernière vision horrifiante pour celle qui a déjà été cambriolée à deux reprises lorsque le Tabac se situait Avenue du Bordelet.

“Ça n’a duré qu’une minute et trente secondes, la violence a été telle que le temps qu’on comprenne, c’était déjà fini. Après on a appelé la police qui a fait les constatations nécessaires notamment concernant le bout du comptoir où le cambrioleur a posé sa main” (espérant trouver une trace d’ADN malgré les gants qu’il portait)”.

Une recrudescence de la violence :

Lors de cet entretien, la gérante du tabac s’est inquiétée de la recrudescence de la violence avec le temps. “Lors du premier cambriolage, c’était un vol à l’arrachée, le second, j’ai été attaquée à la bombe lacrymogène mais là avec une arme à poing c’est la première fois. Quelle est la prochaine étape ? Une kalachnikov ?”

“Je me lève tous les jours à 4h30 pour gagner ma croute et quelqu’un vient me braquer, c’est facile de s’en prendre à deux femmes” lance, la voix prise de sanglots, la gérante du Tabac qui était sur présente dès le lendemain à 4h du matin, accompagnée par son employée toute la journée de mardi. Les deux femmes qui ont dû faire face aux nombreuses questions indiscrètes de personnes n’étant pas des habitués “Certains m’ont demandé, la somme qui a été dérobée, une dame a même appelé pour connaître le montant, sans jamais demander comment on allait !”

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