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Bagnols-sur-Cèze : Un budget prudent et sous le signe de la sobriété énergétique

A l’occasion du Conseil Municipal qui s’est tenu le 29 novembre, le DOB (Débat d’Orientations Budgétaires) a été présenté pour le budget 2024. Il s’agira d’un budget voulu prudent et tourné vers la sobriété énergétique comme l’a indiqué en préambule Jean-Yves Chapelet. Parmi les projets concernés, la fin des travaux de la Pyramide, la Passerelle de mobilités douces MAIA ou encore la couverture du moyen bassin de la piscine municipale.

Les principales mesures issues du Projet de Loi de Finances 2024 :

La prévision de croissance pour 2024 s’établit à 1,4% contre 1% en 2023 avec une inflation anticipée à 4.9% en 2023 et en recul à 2,6% en 2024. Parmi les modifications pour les collectivités, il faut noter l’augmentation du montant de la dotation globale de fonctionnement versée par l’Etat aux collectivités. Cette dotation en hausse de 313 M€ va permettre à la commune de Bagnols de conserver sa dotation habituelle et même d’espérer une légère hausse.

Des recettes en hausse en 2023 :

En 2023, la ville de Bagnols-sur-Cèze bénéficie d’une hausse des recettes de 1M€, une hausse qui s’explique par la hausse des bases fiscales décidées par l’Etat (+7%). A noter que les recettes de la commune sont composées à 63% par les impôts et taxes et 28% par les dotations. Le produit des services (marchés, terrasses, kiosques, repas scolaires…) devrait poursuivre une légère progression autour d’1,3M€ en 2023.

Les nombreux investissements effectués ces dernières années permettent également de maintenir une évolution significative du FCTVA (1M€).

La crise énergétique impacte les dépenses 2023 :

Depuis 2020, les dépenses de fonctionnement ont été fortement impactées par la pandémie de Covid-19 et la crise en Ukraine puis celle entre Israël et le Hamas continuent d’impacter le budget avec un surcoût de 600 000€ suite à la hausse des coûts de l’énergie (ce sont 1.2M€ de surcoût qui avaient été anticipés).

La revalorisation du SMIC et la hausse du point d’indice des fonctionnaires de 3.5% ont également fait évoluer les charges de personnel qui représentent 55% des dépenses.

Un budget 2024 prudent et placé sous le signe de la sobriété énergétique :

Le budget 2024 qui concernera de nombreux projets tel que la poursuite des travaux de la Pyramide, la couverture du bassin moyen de la piscine municipale ou encore le projet de la passerelle MAIA, se veut placé sous le signe de la sobriété énergétique et prudent avec comme fil conducteur le maintien de l’autofinancement à 3M€.

L’endettement stable et maitrisé :

L’endettement actuel de la ville de Bagnols-sur-Cèze est jugé stable et maitrisé. En effet, la capacité de désendettement qui doit être inférieure à 10 ans et qui en moyenne pour une ville de la même taille que Bagnols atteint 8 ans, est de l’ordre de 6,2 ans dans la commune. Le taux d’endettement est quant-à-lui inscrit à 83,2% contre 94% en 2020 avec une normale à 100%. En 2024, le point d’indice des fonctionnaire va être revaloriser de 5% soit 25€ de plus par mois sur les salaires des fonctionnaires.

L’apprentissage mis en avant par la collectivité :

Depuis 2010, la collectivité s’est engagés auprès de plus de 150 jeunes, dont 11 nouveaux apprentis pour la rentrée scolaire 2023.

En ce qui concerne la rémunération du personnel, Jean-Yves Chapelet confie travailler avec les syndicats dans le respect permanent et avec l’objectif de signer des accords comme pour la hausse du point d’indice et de l’IFSE qui est une prime dont le plafond est augmenté de 720€ par an.

Thierry Vincent a pris la parole à l’issu de la présentation du DOB, évoquant “la stabilité de l’endettement depuis 2020, concédant que depuis 2020, la dette est stable mais que depuis 2022 la capacité de désendettement est passée de 4 ans à 6 ans et de 80.7% à 83.2%. Concluant sur le doute des bagnolais de tenir l’engagement de ne pas augmenter la taxe foncière”.

“Quand je m’engage je le tiens, je n’augmenterai ni la taxe foncière en 2024, ni en 2025, ni en 2026, concernant la hausse, il s’agit d’un effet de glissement des emprunts entre 2022 et 2023. En ce qui concerne les endettements précédents, un endettement record avec des emprunts toxiques laissés avant 2008 par la municipalité précédente”, lui a répondu Jean-Yves Chapelet.

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