Claire Lapeyronie : “ces intimidations ne me font pas peur”
Suite à la tentative d’incendie survenue ce mardi 5 mars sur l’Hôtel de Ville de Pont-Saint-Esprit, Claire Lapeyronie, Maire de la commune a tenu à prendre la parole. D’abord pour revenir sur la chronologie des faits et pour réaffirmer son engagement pour sa commune puis pour indiquer qu’une plainte a été déposée ce mercredi matin.
Rappel des faits :
Ce mardi, il est presque 19 heures lorsque Claire Lapeyronie, de retour d’un rendez-vous extérieur arrive en mairie. “Je me gare devant l’Hôtel de Ville, je contourne un conteneur à Ordures Ménagères qui était placé devant et j’ouvre la porte. Porte que je referme immédiatement lorsque je sens le forte odeur de brûlé”, détaille Claire Lapeyronie.
Après avoir contacté les pompiers, son premier adjoint Daniel Mouchetant et son Directeur Général des Services Vincent Cuozzo, Claire Lapeyronie constate que le sinistre s’est déclaré au niveau de la porte arrière du bâtiment, porte qui sert d’accès PMR et d’accès aux services.
Un second point de mise à feu découvert :
À son arrivée en mairie ce mercredi matin, quelques heures seulement après l’avoir quitté, Claire Lapeyronie constate qu’un second point de combustion a été déclenché “à l’aide d’un allume feu” au pied de la porte de la salle des mariages. Expertisé ce matin par la gendarmerie, les premiers éléments semblent indiquer que d’autres systèmes d’allumage ont été déposés près de la porte sans toutefois être déclenchés.
Claire Lapeyronie : “Il s’agit d’une attaque inadmissible envers la Maison de la République, mais ces intimidations ne me font pas peur et renforcent ma détermination !”
Au moment d’évoquer son sentiment concernant cette attaque, Claire Lapeyronie, a d’abord tenu à remercier les pompiers, les employés municipaux mais aussi les gendarmes présents sur place très rapidement après le début du sinistre. Gendarmerie sur qui, Claire Lapeyronie, précise “avoir une confiance entière et savoir pouvoir compter dans la résolution de cette affaire”.
Une attaque de campagne électorale ? Ou un administré mécontent de la Redevance Incitative ? :
Parmi les pistes étudiées et les hypothèses citées par l’édile spiripontaine mais également par certains de ses proches, deux hypothèses sont à l’heure actuelle évoquées avec insistance. La première concernerait une mise à feu sous forme d’avertissement dans le cadre de la campagne des élections municipales anticipées qui doivent se tenir au printemps à Pont Saint Esprit.
La seconde hypothèse, étayée par la présence du conteneur à l’entrée de l’Hôtel de Ville, par des menaces d’habitants qui avaient promis de déposer leurs ordures devant la porte du bâtiment municipal (sans jamais passer à l’acte jusqu’à aujourd’hui), mais aussi par l’acte de vandalisme qui s’est également déroulé dans la nuit de mardi à mercredi avec 3 véhicules des services techniques dont les vitres ont été cassées et les tableaux de bord détruits.