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Pont-Saint-Esprit : les élus démissionnaires ne se présenteront pas aux municipales d’avril prochain

Ce jeudi après-midi, dans un communiqué de presse, les anciens élus de la liste Ensemble – Hélène Rodes, Laure Regamey, Christine Clerc, Karima Loric, Luc Schrive, Jean Luc Le Rallic, Vincent Rousselot et Benjamin Desbrun – ont annoncé qu’ils ne présenteront pas de liste et ne rejoindront pas l’une des trois listes déjà candidates pour les élections municipales anticipées prévues les 28 avril et 5 mai prochains.

Les anciens membres de la majorité, indiquent dans ce communiqué de presse “qu’après une période de réflexion, et malgré le soutien et une forte incitation de nombreux spiripontains et des élus phares du Gard Rhodanien”, ils ne seront pas candidats à ces élections municipales anticipées, “ni en constituant une liste, ni en rejoignant une autre liste déjà existante”. “Même si nous avons pris nos responsabilités en dénonçant puis démissionnant, nous ne pouvons pas complétement nous dissocier ou nous dédouaner (comme tente de le faire Claire Lapeyronie) de l’échec des trois premières années du mandat. Il faut avoir le courage de le dire et de l’assumer” poursuivent les 8 élus.
Dans quelques semaines, les spiripontains auront visiblement le choix entre 3 listes : la liste sortante, celle du Rassemblement National et pour ceux qui ne veulent ni de l’une ni de l’autre une liste citoyenne.
“Nous avons estimé qu’une quatrième liste n’apporterait pas de plus-value, particulièrement pour cette élection partielle” complètent ceux qui ne se qualifient pas comme “des professionnels de la politique” et qui ajoutent ne pas avoir “comme ultime ambition d’être « à la place de » ou d’être dans un esprit de revanche”.

Dans leur communiqué de presse, les 8 élus démissionnaires en profitent pour régler quelques points avec Claire Lapeyronie notamment en ce qui concerne “son bilan dont les élus bloquants seraient responsables” et le risque d’une arrivée du Rassemblement National à la tête de la ville.

Sur les accusations de blocage, ils répondent à Claire Lapeyronie en indiquant “ce sont nos alertes sur les sujets qui n’avançaient pas qui ont créé cette situation de tension. Pour rappel, le bilan en trois ans c’est aucun nouveau projet initié, une désorganisation totale des services municipaux (nombreux départs, arrêts maladie…), une ville dans un état déplorable, une insécurité grandissante et plus aucun médecin”.
Selon eux, « Claire Lapeyronie, tente de capitaliser sur le risque d’une arrivée au pouvoir du Rassemblement National, en se présentant comme la seule alternative, sous-entendant ainsi une certaine responsabilité de notre part ». Les 8 élus qui tiennent l’édile spiripontaine pour responsable « la seule responsable de la situation actuelle est Claire Lapeyronie elle-même, en raison de son incapacité à gérer les affaires municipales. Elle a initialement exigé nos démissions, puis retiré nos délégations et enfin nous a écartés de toutes les commissions ».

Lancement d’un mouvement citoyen :


En cloture du communiqué de presse, les 8 élus annoncent qu’ils vont constituer dans les semaines à venir, un mouvement citoyen qui prendra la forme d’une association et qui visera à “réunir les forces vives de la ville qui souhaitent réfléchir à l’avenir de Pont-Saint-Esprit”.
Ce mouvement “apolitique” aura pour but de “travailler sur l’ensemble des thématiques chères aux Spiripontains et porter la voix citoyenne au travers de propositions concrètes”, il se voudra également “très attentif en suivant de près l’action de la future équipe municipale et alertera si nécessaire sur les problématiques”, concluent Hélène Rodes, Laure Regamey, Christine Clerc, Karima Loric, Luc Schrive, Jean Luc Le Rallic, Vincent Rousselot et Benjamin Desbrun.

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