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Claire Lapeyronie : “L’extrême droite est menée par un jeune loup qui ne connait pas la signification du mot fiscalité”

Ce jeudi, c’était au tour de Claire Lapeyronie, maire sortante et tête de liste de Pont d’Abord, de tenir une réunion publique à 24 heures de la fin de la campagne du premier tour des élections municipales partielles de Pont-Saint-Esprit. Pour l’occasion, elle a bénéficié du soutien d’une grande partie des élus du conseil départemental, tels que Nathalie Nury, maire de Roquemaure, Cathy Chaulet, Vincent Bouget, conseiller municipal à Nîmes, Ghislain Chassary, maire de Rousson, Patrick Malavieille, Alexandre Pissas, maire de Tresques, Sylvie Nicolle, maire de Sabran, Christian Bastid, Marc Larroque et Maryse Giannaccini et Patrick Scorsone. Pour représenter la Région Occitanie, Fabrice Verdier, président de la communauté de communes Pays d’Uzès, était présent en tant que représentant de Carole Delga, accompagné d’Amal Couvreur, également élue au département, de Régis Bayle, Julie Delalonde et de Jean Luc Gibelin, vice-président aux mobilités. Le sénateur Denis Bouad était également présent dans les rangs des soutiens à Claire Lapeyronie.

Du côté des élus municipaux, Marjorie Sabaton, première adjointe au maire de Saint Paul les Fonts, et Philippe Pécout, ancien maire de Laudun L’Ardoise, ont également apporté leur soutien à la candidate.

Enfin, Pierre Jaumain, président départemental du Parti Socialiste, et Nicolas Ferrière, étaient les deux représentants départementaux du parti à la rose, qui soutient Claire Lapeyronie. Il convient toutefois de rappeler que la section spiripontaine du parti a apporté son soutien à la candidature de Gérome Bouvier.

La réunion publique a débuté par la diffusion d’un clip vidéo présentant la liste des candidats et mettant en avant les réalisations de la mandature sortante. Denis Bouad et Bernard Jullien ont notamment témoigné de leur soutien, vantant l’assainissement des finances, la nouvelle caserne de gendarmerie et les travaux de l’hôtel dieu. Claire Lapeyronie, qualifiée de “travailleuse inqualifiable”, a été mise en avant.

Jean-Luc Gibelin, Vice-Président aux mobilités à la Région Occitanie, a pris la parole pour témoigner de l’engagement de la liste pour des valeurs progressistes et a appelé à lui confier à nouveau les responsabilités de maire de la commune. Sylvain André, maire de Cendras, a quant à lui souligné l’importance d’empêcher le Rassemblement National de faire main basse sur la ville.

Des habitants de la commune ont également témoigné de leur soutien à la liste, comme Benjamin Téoule du Judo Club Spiripontain ou encore Liliane Schaus, qui a encouragé les électeurs à ne pas céder à la peur et à voter sur la base du bilan de la mandature sortante. Sophie Guigue, maire de Salazac, a également apporté son soutien à la liste.

Carole Delga, Présidente de la Région Occitanie, a souligné le bon travail déjà réalisé par la mandature sortante et a salué le courage de Claire Lapeyronie et les solutions concrètes apportées sur des thèmes tels que la sécurité et la santé. Elle a également rappelé que c’est Claire Lapeyronie qui l’a convaincue de rouvrir la ligne rive droite du Rhône.

Prise de parole des colistiers :

Hervé Ginot, originaire de Lyon et aujourd’hui fier d’être Spiripontain, a rejoint la liste de Claire Lapeyronie en 2020. Il a souligné l’importance de travailler main dans la main avec les services de la ville pour faire avancer les projets et a mis en avant le patrimoine exceptionnel de la commune, qui lui rappelle le charme du vieux Lyon.

Claude François a pour sa part souligné l’importance de mettre en place des infrastructures pour projeter la ville vers l’avenir et de gouverner en prévoyant les besoins futurs. Il a également évoqué l’extension de l’usine d’enrichissement d’uranium de Tricastin et l’annonce attendue en octobre prochain du choix de Marcoule pour le développement des SMR, ainsi que la seconde vague d’EPR à l’horizon 2030-2035, comme autant d’opportunités pour attirer de nouveaux habitants et renforcer l’attractivité de la commune.

Maryse Frarin La Michellaz a apporté” son expérience à la liste” et a souligné l’importance de s’engager pour une ville comme Pont, qui vaut selon elle le coup qu’on se batte pour elle. Daniel Mouchetant a quant à lui mis en avant son engagement aux côtés de Claire Lapeyronie et de la liste “Pont d’Abord” pour poursuivre le travail engagé avec sérieux, détermination et humilité.

La prévention et la sécurité ont été au cœur de son intervention, avec la mise en avant de la police de proximité, de la gestion des risques majeurs, de la sécurité sanitaire et de la mise en place de procédures de mise en sécurité dans les écoles. Il a également évoqué la lutte contre la délinquance et la mise en place d’un centre de vidéo protection.

Vanessa Portejoie a pour sa part témoigné de son amour pour une ville qu’elle a découverte “malade et fauchée”, mais qui grâce à plusieurs années de gestion rigoureuse, se porte aujourd’hui mieux et peut entrevoir un bel avenir. Elle a appelé à ne pas se contenter de critiquer sur les réseaux sociaux, mais à proposer des solutions et des projets concrets.

Enfin, Christophe Antunes a souligné l’importance de l’ouverture, de l’inclusion et de l’exemplarité de la liste “Pont d’Abord”, qui porte selon lui un projet ambitieux pour la ville. Il a également mis en avant le patrimoine bâti remarquable de la commune et sa qualité de cadre de vie, qui en font une terre d’avenir attractive pour tous.

Claire Lapeyronie : “C’est important de placer les habitants au coeur du projet de Pont d’Abord”:

Claire Lapeyronie, tête de liste de Pont d’Abord pour les élections municipales, a prononcé un discours engagé lors de sa dernière réunion publique avant le premier tour. Elle a mis l’accent sur “l’importance de placer les habitants de Pont-Saint-Esprit au cœur du projet de sa liste, en proposant une équipe unie, engagée et à l’écoute des citoyens”.

“La colère des concitoyens est palpable”, selon Claire Lapeyronie, qui a “dénoncé le sentiment de relégation et de déclassement qui frappe le pays”. Elle a également pointé du doigt le “manque de médecins, le sentiment d’insécurité ressenti par 80% des Français”, ainsi que “l’injustice flagrante entre les riches qui s’enrichissent et les pauvres qui s’appauvrissent”. Elle a “mis en garde contre le pire populisme qui se construit sur ces problématiques”.

La candidate a “refusé ce populisme, qui ne résout aucune difficulté du quotidien et ne fait que des phrases”. Elle a également critiqué l’extrême droite, “cette dynastie familiale qui a réussi à faire croire qu’elle est plus sociale que la gauche”. Elle a “dénoncé les promesses intenables et la communication au coup par coup de ces partis, qui ne proposent rien hormis la suppression des aides sociales, le repli sur soi et le rejet du changement climatique”.

Claire Lapeyronie a rappelé que “lorsque l’extrême droite parle d’écologie, elle parle en réalité de localisme, le synonyme spiripontain de nationalisme”. Elle a affirmé que “leur terroir, c’est la peur et la colère. Nous ne les voulons pas à la tête de Pont”.

La candidate a présenté son projet pour la ville, qui vise à “apporter de l’espoir et un avenir désirable pour les Spiripontains, préparé avec responsabilité et ambition”. Elle a insisté sur la “nécessité de protéger la santé et les biens des habitants, et a appelé à voter pour sa liste dès le premier tour pour que Pont d’Abord sorte en tête”.

Claire Lapeyronie a remercié les agents de la ville pour “leur engagement sans faille”, et a rappelé les “valeurs qui guident son engagement et celui de son équipe : le travail, la confiance et la loyauté”. Elle a admis que “les derniers mois ont été difficiles, mais a assuré que sa décision de retirer la compétence à ses ex colistiers a été prise par amour pour sa ville et pour ne pas abandonner les habitants”.

La candidate de Pont d’Abord a présenté “les réalisations de son équipe”, telles que la rénovation du patrimoine, “le projet du nouveau collège grâce au soutien de Nathalie Nury et Denis Bouad, le projet de l’hôtel-Dieu, le retour du train à Pont par un travail étroit et une confiance entière de la région, ainsi que le développement de l’offre sportive et culturelle grâce au dynamisme exceptionnel des associations”.

Claire Lapeyronie a également affirmé qu’elle “ne lâchera rien et ne renoncera jamais”, et qu’elle continuera à “se battre pour les Spiripontains”. Elle a invité les citoyens à voter pour sa liste, “la seule à même de préparer l’avenir de la ville avec responsabilité et ambition”.

Elle a rappelé que “la redevance incitative avait été une mise en œuvre catastrophique” et qu’un terrible drame avait eu lieu à l’automne dernier. Elle a également critiqué les deux autres candidats qui, selon elle, “font croire aux électeurs qu’ils ont une baguette magique pour résoudre tous les problèmes de la ville” et “qui étaient absents lors de la crise covid, et lors de la fusillade de novembre dernier”.

Pour Claire Lapeyronie, “être maire, c’est faire des choix ambitieux et réalistes en responsabilité”. Elle a souligné qu’elle “ne promettait pas la lune, mais qu’elle travaillait dur pour trouver des débouchés pour les agriculteurs qui se battent chaque jour pour nourrir la population”.

La candidate a présenté “plusieurs projets pour la ville, tels que l’installation de caméras à l’entrée des écoles, l’arrivée de matériel pour les agents, la concertation pour la rénovation de la place de la République et l’embellissement de la ville, deux semaines d’animation pour les aînés et les familles, ainsi que la construction d’un nouveau collège et de sa halle de sport”. Elle a également évoqué la “végétalisation de la ville, l’ouverture du parc de l’hôtel dieu et la rénovation à venir du centre ancien”.

Claire Lapeyronie a également annoncé “le recrutement de deux médecins dès la rentrée prochaine et de cinq en 2026, soulignant qu’il fallait deux ans pour changer la vie des Spiripontains”. Elle a appelé les électeurs à “voter pour sa liste, Pont d’Abord, et a conclu son discours en lançant un “Yes we can””.

La candidate à sa propre réélection a critiqué l’extrême droite, “incarnée” selon elle “par un “jeune loup” qui ne sait pas ce que veut dire fiscalité et qui propose d’assécher les finances pour mettre la police partout”. Elle a également “dénoncé le populisme de droite et le retour de la vieille garde qui, selon elle, a passé plus de temps à l’attaquer qu’à penser à l’avenir de la ville”, ciblant directement Gérome Bouvier.

Enfin, Claire Lapeyronie s’est présentée comme “une femme à l’écoute, discrète, qui travaille 80 heures par semaine sans vouloir sa photo dans la presse”. Elle a souligné qu’elle était “une femme loyale et combattante, qui malgré les attaques basses et parfois violentes, était restée droite dans ses bottes”. Elle a conclu en appelant les Spiripontains à voter pour sa liste, “la seule utile selon elle”.

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