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Claire Lapeyronie “Je laisse trois mois à l’agglomération pour agir sinon je prendrai mes décisions”

À l’occasion d’un point presse sur la sécurité au sens large du terme, Claire Lapeyronie, Maire de Pont-Saint-Esprit et candidate à sa réélection, a évoqué sa vision de la lutte contre l’insécurité publique, environnementale et sanitaire. L’occasion pour l’élue spiripontaine, conseillère régionale et vice-présidente à l’agglomération du Gard rhodanien, d’évoquer la Redevance Incitative et de se dire “en colère”, au même titre que les spiripontains. Selon Claire Lapeyronie, “la propreté est un sujet de colère légitime”.

Claire Lapeyronie, qui qualifie l’idée de la Redevance Incitative de “louable”, indique que dans “les faits, ça ne marche pas”, précisant qu’à l’heure actuelle, “Pont-Saint-Esprit fait face à 3 fois plus de dépôts sauvages” qu’avant la mise en place de la Redevance Incitative.

“Il est inacceptable que l’agglomération ne soit pas sur la même temporalité que nous. L’inaction de l’agglomération n’est pas admissible. Elle doit assurer les collectes et aller au bout du processus”, conclut Claire Lapeyronie, menaçant de quitter son poste de vice-présidente si rien n’est fait : “Je laisse 3 mois à l’agglomération pour agir, sinon je prendrai des décisions qui seront les miennes et on règlera les comptes après les élections”.

Claire Lapeyronie : “La sécurité est la première des libertés et l’insécurité touche les plus faibles” :

En ouverture du point presse, Claire Lapeyronie a tenu à rappeler que “la sécurité est la première des libertés”, concédant que les spiripontains, à l’image des français, trouvent que l’insécurité s’aggrave. Selon Claire Lapeyronie, ce sentiment d’insécurité doit être combattu et que “c’est la mission du maire de protéger les citoyens avec des actions fortes”.

Ce qui a été mis en place depuis 6 ans :

Alors qu’elle est arrivée à l’Hôtel de Ville en 2018, suite à la démission de Roger Castillon, Claire Lapeyronie dresse son bilan sur la sécurité, avançant des “actions fortes servant à rassurer les spiripontains”. Parmi ces actions, on retrouve la construction de la nouvelle caserne de gendarmerie, l’extension des horaires de présence de la Police Municipale, désormais présente du lundi au samedi soir, alors qu’avant, leurs missions s’arrêtaient à l’issue du marché le samedi midi, et le renforcement de la mise en place des caméras de vidéo-protection (52 caméras installées, 2 nouvelles chaque année).

Bientôt des caméras installées dans le parc de l’Hôtel de Ville :

À la suite de la tentative d’incendie sur l’Hôtel de Ville, survenue le 5 mars dernier au soir, Daniel Mouchetant, 1er adjoint de Claire Lapeyronie, explique “qu’une réflexion est actuellement menée avec la gendarmerie en ce qui concerne l’ajout possible d’une ou plusieurs caméras dans le parc”.

En ce qui concerne son programme, Claire Lapeyronie annonce, en cas de réélection, vouloir étendre le dispositif de participation citoyenne, conventionné avec la compagnie de gendarmerie de Bagnols-sur-Cèze. Construire un nouveau local pour la Police Municipale qui travaille actuellement dans des locaux vétustes, petits et inadaptés. Et embaucher 2 nouveaux ASVP (Agents de sécurité de la voie publique).

“L’objectif” affiché est “d’inverser le rapport entre les statistiques qui indiquent que la délinquance est en baisse et la perception locale qui est différente”, conclut Claire Lapeyronie.

Des études sur le ruissellement de l’eau et l’état de la digue pour faire face à l’insécurité climatique :

En ce début du mois d’avril et alors que le mois de mars a été marqué, dans le Gard, par un record de pluviométrie et de nombreuses crues, dont celle du Rhône, Claire Lapeyronie a indiqué vouloir faire face à l’insécurité climatique et à la “peur de tout perdre” qui touche les spiripontains. Pour cela, une étude globale du ruissellement sera lancée au cours de l’année et en 2025, ce sera la digue qui sera inspectée, grâce à une étude menée par le syndicat AB Cèze.

Face au réchauffement climatique, l’édile spiripontaine annonce vouloir végétaliser les lieux publics et lutter contre les ilots de chaleur, tout en “agissant pour les plus fragiles que sont les enfants et les aînés”.

Un centre de santé face à l’insécurité sanitaire

Autre problème d’insécurité soulevé par Claire Lapeyronie, celui de la santé. Alors qu’il n’y a plus de médecin généraliste dans la commune, la conseillère régionale, qui va par ailleurs recevoir Vincent Bounes, Vice-président à la Santé à la Région Occitanie, a annoncé la construction d’un centre de santé qui devrait accueillir des médecins salariés par la Région.

Et aussi : 400 badges n’ont pas encore été distribués dans le cadre de la Redevance Incitative. Claire Lapeyronie fustige l’agglo : “nous n’avons même pas la liste des personnes qui n’ont pas leur badge”, lance-t-elle.

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