Pont-Saint-Esprit : Gérome Bouvier rend hommage aux Bir Hakeim en présence du Sous-Préfet Mathias Nieps
Ce mercredi 8 mai, dans l’ensemble des communes de France, on célèbre l’armistice de la 2nde Guerre Mondiale. A Pont-Saint-Esprit, depuis 2021 et sur demande des associations patriotiques, la cérémonie du 8 mai permet également de rendre hommage aux résistants de la bataille de Bir Hakeim en Libye ainsi qu’à l’ensemble des victimes de crimes racistes et antisémites.
A 9 heures, le sous-préfet du Gard Mathias Nieps était présent, Place du Marquis Bir Hakeim afin de déposer une gerbe en hommage aux résistants, et en présence du nouveau maire de Pont-Saint-Esprit Gérome Bouvier et de la conseillère régionale Claire Lapeyronie.
Gérome Bouvier a pris la parole afin de “rendre hommage aux victimes des crimes racistes et antisémites ainsi qu’aux résistants arrivés des Pyrénnées en 1943”, dont 60 seront exécutés en avril 1944 en Lozère. 80 ans après, Gérome Bouvier a salué “le courage de ces Hommes et de ces Femmes résistant mais aussi des spiripontains et spiripontaines qui les ont accueilli et caché au péril de leur vie”.
Le discours du Ministre des Armées, lu par le Sous-Préfet du Gard Mathias Nieps, commémore le 79e anniversaire de la victoire des Alliés sur l’Allemagne nazie le 8 mai 1945. Il rappelle “les souffrances et les sacrifices endurés par les Français pendant la guerre”, ainsi que “la joie et la douleur mêlées qui ont suivi la victoire”.
Le discours rend hommage “aux soldats et aux résistants qui ont combattu pour la libération de la France, aux Forces Françaises Libres venant de France, d’Afrique, des outre-mer et d’ailleurs, ainsi qu’aux Alliés qui ont apporté leur soutien décisif”. Il n’oublie pas “les victimes civiles, les victimes de la déportation politique et raciale, et les Français enrôlés de force dans l’armée de l’occupant”.
Il souligne également “les ambitions politiques, sociales et économiques qui ont émergé après la guerre, notamment l’établissement de la démocratie, la création de la sécurité sociale, et la reconstruction économique du pays”. Enfin Mathias Nieps, insiste sur “l’importance du devoir de mémoire de la guerre et de la victoire du 8 mai 1945, qui constitue un héritage précieux et une leçon pour les générations futures”.
Gérome Bouvier a lu les noms des résistants apposés sur la plaque commémorative puis Le sous-préfet du Gard, la municipalité et les anciens combattants ont déposé une gerbe en hommage aux Bir Hakeim.
