La Députée Pascale Bordes défendra le retour des peines planchers lors de la niche parlementaire du Rassemblement National le 31 octobre prochain
Réélue Députée de la 3ème circonscription du Gard face à Sabine Oromi, le 7 juillet dernier, Pascale Bordes qui siège à la Commission des Lois de l’Assemblée Nationale fait également partie des rares Députés du Rassemblement National à être élue Vice-Présidente de commission.
A l’occasion de la niche parlementaire du Rassemblement National qui aura lieu le 31 octobre prochain et lors de laquelle, le groupe parlementaire peut présenter des textes écrits par ses propres parlementaires. Parmi ces textes « l’instauration de peines planchers pour certains crimes et délits », un projet de loi déposé par la Députée de la 3ème circonscription du Gard.
Positionné en seconde position (derrière le projet de loi d’abrogation de la réforme des retraites), le projet de lois vise à imposer des peines planchers à l’ensemble des récidivistes, aux auteurs de délits contre les forces de l’ordre, les militaires, les pompiers et le personnel éducatif et soignant. Ainsi que les trafiquants de stupéfiants.
« Je suis très contente de soutenir ce texte présenté lors de la prochaine niche parlementaire. Il y a des gens à qui il ne faut pas toucher, ces personnes sont là pour notre service public, ils n’ont pas à risquer leur vie », explique Pascale Bordes au sujet de cette proposition de loi.
Précisant « ce texte ne règlera pas tout, notamment en ce qui concerne le traffic de stupéfiants mais l’objectif est de montrer la voie et je l’espère d’avoir un soutien du Ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau ».
Dans le détail, les peines planchers proposées par la Députée de la 3ème circonscription du Gard sont les suivantes : Cinq ans, si le crime est puni de quinze ans de réclusion ou de détention ; Sept ans, si le crime est puni de vingt ans de réclusion ou de détention ; Dix ans, si le crime est puni de trente ans de réclusion ou de détention ; Quinze ans, si le crime est puni de la réclusion ou de la détention à perpétuité.