Lirac : après les travaux de renaturation du Nizon, place à la pédagogie
Lancés le 15 janvier dernier, les travaux de renaturation du Nizon touchent à leur fin. C’était donc l’occasion pour les enfants scolarisés en CM1-CM2 à l’école municipale de Lirac, de venir découvrir d’un peu plus près ce cours d’eau qu’ils aperçoivent chaque jour.
L’objectif affiché par Cédric Clémente, le Maire de la commune, est de « faire prendre conscience aux enfants de la richesse du cour d’eau et tout faire pour le sauvegarder ».
Pour cela, les travaux d’aménagements menés par AB Cèze sur 1400 mètres linéaires du cours d’eau, répondent à l’objectif qui est de redonner un caractère naturel au site, réduisant ainsi le risque d’inondations tout en favorisant le développement des habitats pour la faune et la flore.
Au fil des années, le Nizon a subi de nombreux aménagements et modifications qui ont altéré considérablement son fonctionnement ainsi que sa faune et sa flore. Dans le passé, beaucoup d’arbres situés le long de la rivière ont été abattus, laissant place au développement de cannes, dont le système racinaire moins développé contribuait à l’affaiblissement des berges. De plus, les tiges ligneuses arrachées par les crues pouvaient aggraver les débordements et perturber les écoulements, formant des bouchons végétaux dans les rivières. Cédric Clémente, maire de Lirac, justifie cette initiative en déclarant : “On répare les erreurs du passé, il sera désormais important de ne pas les renouveler.”
Pour cela, des arbres vont être plantés mais aussi des plantes hélophytes (plus de 3000 seront plantées le long du cour d’eau dont 300 l’ont été par les écoliers, le 3 juin dernier).
L’entreprise GECO, basée à Laudun L’Ardoise a également apposé de la toile de coco afin de réduire les mouvements de terrain et l’érosion en cas de fortes pluies ou de crues. Ce matériau peu écologique car produit en Inde, sera bientôt remplacé par une toile en chanvre, dont un prototype est actuellement testé sur une zone adjacente du chantier du Nizon. Imaginée par M Roure, directeur de la société GECO, cette solution naturelle permettrai notamment de faire baisser la température au sol de 7 à 8 degrés.