LEGISLATIVES: Stéphane Napoli, candidat pour un nouveau mouvement citoyen
Ce candidat de 50 ans, originaire de Rouen en Normandie et qui a ensuite rejoint le sud, et Montpellier pour effectuer ses études, ville où il rencontrera son épouse et mère de ses enfants qui est originaire d’Alès. Il se lance donc dans la course à l’Assemblée Nationale sans être soutenu par un parti, mais avec l’envie de redonner la parole aux citoyens.
« Je suis de la génération Mitterand, le mode d’expression des citoyens à travers le vote n’a pas évolué depuis cette période, les gens se détournent des partis car ils ne se sentent plus représentés. Il existe la démocratie continue qui est un outil moderne.
La démocratie continue consiste à écouter les citoyens pendant toute la mandature. En les regroupant dans des clubs pour débattre les lois. Ce système est structuré avec une adhésion, un procès verbal lors de chaque réunion et centralisé pour faire remonter au député en place, la volonté de ses citoyens.
La France a été heurtée de toute part, ces cinq dernières années, nos politiques ne proposent plus rien, au mieux, revenir au monde d’avant. Le monde d’avant ne nous intéresse pas. D’où revenir aux aspirations profondes de nos concitoyens. Les soignants qu’on a applaudi puis conspué, il faut les réhabiliter, c’est une urgence on manque de personnel. »
« Ma campagne commence, je propose aux citoyens une page blanche pour écrire un avenir désiré et désirable sans idées préconçues », annonce-t-il.
Présence sur les marchés, vides greniers, besoin de matériel et d’un imprimeur pour les tracts, les défis et les objectifs sont nombreux pour celui qui a fondé la Fédération Française de la citoyenneté en Avril dernier. Pour moderniser la vie démocratique en France. L’objectif est de fédérer les collectifs et activistes citoyens qui ne sont pas assez entendus. Il y a 1 mois il rejoint Concertation Citoyenne dans la continuité de la fondation de la Fédération Française de la citoyenneté. « Le but n’est pas de faire adhérer à un programme politique d’un parti, j’ai des opinions mais je ne demande à personne d’y adhérer ». Il mène donc une campagne qu’il a voulu indépendante et honnête, « je n’ai aucun financement, je fais campagne entièrement sur mes fonds propres ».
Au moment d’évoquer le choix de son suppléant en la personne d’Hervé Duplan, Stéphane Napoli explique que c’est une personne qui est très implantée sur la circonscription, qui connaît les difficultés de la vie, étant une personne à faible revenu. Cela ne lui permet pas de faire une campagne de terrain en parallèle de celle de Stéphane Napoli. Hervé Duplan est donc un suppléant qui mise sur sa « notoriété » locale pour faire campagne.