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CAP Bagnols : Point d’étape sur le projet de revitalisation de la Ville

Dans le cadre du projet de rénovation du quartier des Escanaux, les acteurs de la Ville misent sur l’ouverture de Bagnols-sur-Cèze et sa perspective d’horizon.

En effet, le projet urbain communal s’appuie sur trois enjeux majeurs :
Améliorer le quotidien des habitants
Inscrire les Escanaux dans une démarche d’ouverture durable sur le territoire
Conforter le statut du quartier dans son rôle de « ville équipée ».

Cela débute notamment avec la démolition de 3 bâtiments : la barre de Carcaixent (place Pierre Boulot), la tour G2 et la barre Mayre Nord. Et puisque l’on démolit des habitations, il faut reloger les habitants. « Cela représente 143 logements et 77 foyers à reloger », contextualise Charlotte Buhot, chargée des politiques publiques de la Ville. Pour cela, des enquêtes auprès des familles ont été réalisées en mai 2021, afin que chacune d’entre elles puisse exprimer ses souhaits en termes de localisation du relogement. Ce dernier est mené par le bailleur Habitat du Gard, par deux coordinatrices spécialisées dans le relogement ANRU (Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine).

« L’idée est de créer une véritable connexion et embellir Bagnols. L’objectif est d’avoir fini le processus de relogement pour l’été prochain », ajoute Michèle Fond-Thurial, adjointe au maire et conseillère communautaire déléguée à la Politique de la Ville.
Le calendrier initial des travaux est respecté. En septembre 2022 est prévue la démolition de 15 logements sur la barre de Carcaixent. Au premier semestre 2023, 88 logements seront démolis à la tour G2. Enfin, au deuxième trimestre 2023, 40 foyers seront démolis à la barre de Mayre Nord.
A ce jour, il reste 3 foyers à reloger Barre de Carcaixent, 20 à la Tour G2 et 19 Barre Mayre Nord.

Pour ce qui est de « l’après », Charlotte Buhot confie que la démolition de la tour G2 et la barre Mayre Nord laissera place à l’aménagement d’espace public. Quant à la barre de Carcaixent, le fragment liant la pharmacie et l’ancien Monoprix sera détruit. La barre (plus vraiment au goût du jour) laissera place à des logements privés, des commerces, un cabinet de santé et possiblement, l’hôtel de ville !

Un « symbole politique fort » pour Michèle Fond-Thurial. « Déplacer la mairie serait les prémices d’un décloisonnement du quartier des Escanaux. Cela facilite la mixité sociale et le développement économique ».

Le coût total des opérations s’élève à 40 millions d’euros pour un projet colossal d’embellissement de la Ville.

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