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LIRAC : Les peintures murales de l’église basse du 11e siècle en cours de restauration

Ce jeudi matin avait lieu à 8h30, la livraison de la première phase des travaux de sauvegarde du patrimoine de la chapelle basse Saint Pierre aux Liens de Lirac. L’occasion de revenir sur l’histoire de ce monument liracois, lieu d’histoire et de nombreuses questions.

La chapelle basse de l’église Saint Pierre aux Liens de Lirac connaît depuis quelques mois, d’importants travaux de sauvegarde et de rénovation du patrimoine. L’objectif affiché par Cédric Clémente, le maire de la commune? est de sauvegarder cet élément historique du patrimoine liracois, d’avancer et d’éclaircir également l’histoire de la crypte et enfin à terme, de permettre à des petits groupes de venir admirer ces peintures datant de la fin du 11e siècle.

Tout a débuté en 2015, avec le diagnostic de la chapelle basse Saint Pierre aux Liens. Ce diagnostic a permis de révéler des peintures murales datant de la fin du 11e siècle mais également 2 baies servant à l’époque à éclairer l’édifice. Enfin, comme l’explique Jean Denis Schauer, l’architecte et maitre d’oeuvre de ce projet, un cimetière se trouve certainement sous la chapelle.

Le niveau du sol réhaussé par des gravats issus de la construction de l’église haute, les murs enduits de chaux, des portes de bois entreposées, la crypte a été mise à rude épreuve durant les siècles, ce travail de conservation du patrimoine va donc s’étendre sur 3 phases :

La première phase consiste à consolider les peintures, qui ont été dépoussiérées puis protégées par du papier Bolloré, permettant à la fois de protéger les œuvres de la poussière, mais aussi de continuer à les apercevoir à travers le papier grâce à sa faible opacité.

La seconde phase qui doit débuter au printemps sera celle des fouilles archéologiques, permettant à la fois de retrouver le niveau de sol d’origine de la crypte (avant le remblaiement par les gravats) mais aussi de lever certains secrets sur ce lieux mythique du village. Au sujet de cette deuxième phase, Cédric Clémente confie “c’est important de savoir ce qu’on va trouver et d’en savoir plus sur l’histoire de cette crypte”.

La troisième phase, elle, permettra de restaurer les peintures et de les mettre en valeur en vue de l’organisation de visites en petit groupe de ce pan du patrimoine liracois.

Malgré tout, le badigeon de chaux qui a été appliqué sur la majorité de la structure au 19e siècle, a selon les experts permis de préserver les peintures des marques du temps en vue d’une réintégration picturale.

De nombreuses peintures :

Parmi les peintures que l’on peut trouver au sein de cette chapelle basse, se trouve une représentation des 4 pères de l’église, présents entre les deux baies servant d’éclairage à l’époque. Au plafond, on peut y voir une partie de la représentation du Christ bénissant et enfin, un décor sur la partie inférieur des murs faisant le tour de la crypte.

Un édifice instable et sous surveillance ?

Un autre détail inquiète les ouvriers sur ce chantier patrimonial et historique, il s’agit des mouvements de la structure de la chapelle, qui sont mesurés grâce à des capteurs hygrométriques permettant la mise sous surveillance de la température, de l’hygrométrie et des éventuels mouvements de la structure ou du sol.

Et aussi: Dans le cadre de la valorisation du patrimoine liracois, Cédric Clémente a annoncé le lancement des travaux de rénovation de la statue de la vierge au courant de l’année 2025.

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