Pont-Saint-Esprit : 240 militaires de la Gendarmerie et du GIGN mobilisés pour l’interpellation de 13 suspects dans le double meurtre lors de la fusillade d’octobre dernier
Il est une heure du matin, lorsque, le 29 octobre dernier, deux hommes de 24 et 25 ans sont froidement abattus, à la terrasse d’un café situé sur les allées à Pont-Saint-Esprit. Et que deux autres personnes, elles aussi âgées de 24 et 25 ans sont grièvement blessées. Ce règlement de compte sur fond de trafic de drogue et de proxénétisme, avait à l’époque plongé les spiripontains dans l’inquiétude. Six mois, quasiment jour pour jour après cette attaque, la section de recherches de Nîmes, sous la direction du juge d’instruction a procédé à 13 interpellations.
Cette opération de grande ampleur a eu lieu le mardi 30 avril au matin et a mobilisé 240 militaires de la gendarmerie venus de 4 départements (Gard, Vaucluse, Bouches du Rhône et Rhône). Etaient notamment présentes, deux antennes locales du GIGN, deux pelotons spécialisés de protection de la Gendarmerie et 4 brigades cynophiles.
Ce sont 13 personnes qui ont été interpellées et placées en garde à vue pour une durée maximale de 96 heures pour des faits de “meurtre en bande organisée, tentative de meurtre en bande organisée, port, transport et détention d’armes de catégorie A et B, participation à une association de malfaiteurs en vue de commettre un crime”.
