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Bagnols-sur-Cèze : redevance Incitative, Jean-Yves Chapelet reconnaît des erreurs et annonce que « les mesures correctives doivent désormais venir de la collectivité »

Mise en place il y a désormais 18 mois, la Redevance Incitative continue de cristalliser les tensions dans le Gard rhodanien et plus particulièrement dans les deux principales communes que sont Bagnols-sur-Cèze et Pont-Saint-Esprit.

Face à cette situation, la municipalité bagnolaise, avec à sa tête Jean-Yves Chapelet, a décidé de changer de braquet. Installation de nouveaux points d’apport volontaire, recrutement d’agents, vidéo-verbalisation accrue et retour des composteurs collectifs : présentation des mesures correctives décidées par Jean-Yves Chapelet pour « passer du temps de la pédagogie à celui de la responsabilisation ».

« On a sous-évalué le temps d’adaptation au nouveau système de tri, on a cru qu’une année de préparation et de pédagogie serait suffisante. »

Mise en place le 1er janvier 2023 pour une année test, la Redevance Incitative est un système se voulant « plus juste et plus équitable » pour les habitants qui trient leurs déchets. Mais alors que les dépôts de déchets aux pieds des immeubles et dans le centre-ville faisaient de la vie des Bagnolais un enfer, Jean-Yves Chapelet a décidé de « changer de braquet ».
« On a sous-évalué le temps d’adaptation au nouveau système de tri », reconnaît l’édile bagnolais, qui a également confié « on a cru qu’une année de préparation et de pédagogie suffiraient ». « On n’est peut-être pas allé assez loin et comme la pédagogie est une histoire sans fin, j’ai décidé qu’il est venu le temps des mesures correctives ».
Au sujet des dysfonctionnements autour des logements verticaux (immeubles), Jean-Yves Chapelet se montre sans concession : « on a fait l’erreur de s’appuyer sur les bailleurs sociaux qui avaient un an pour mettre en place des logettes pour les conteneurs. Ils n’ont pas été au rendez-vous et ça a impacté la propreté de la commune dès les premiers jours avec des déchets qui s’amoncelaient au pied des immeubles ».

Face à cette situation, Jean-Yves Chapelet annonce avoir mis en place une réponse en plusieurs temps : « quelqu’un qui joue le jeu dans ces logements verticaux n’en tire aucun avantage financier. Alors que c’est le principe même de la Redevance Incitative : celui qui tri correctement doit avoir à payer moins que le pollueur ». C’est pourquoi Jean-Yves Chapelet explique avoir pris la décision de déployer de nouveaux points d’apport volontaire : « Ce qui s’est avéré être la bonne solution, c’est de déployer des points d’apport volontaire et de distribuer des badges ». C’est notamment le cas sur l’avenue Vigan-Braquet où 6 points d’apport volontaire ont été déployés, permettant de réduire les dépôts de déchets sur la voie publique.

Des points d’apport volontaire que Jean-Yves Chapelet verrait bien s’installer dans l’hyper-centre de la commune, mais pour lesquels il faudrait adapter la méthode et la fréquence de collecte avec des camions-grues plus petits et adaptés aux rues étroites. Ces nouveaux points doivent également permettre de rapprocher les concitoyens de leurs points d’apport volontaire (- de 300 mètres).

Jean-Yves Chapelet annonce en conclusion l’accélération des actions de verbalisation pour ceux qui ne jouent pas le jeu, avec davantage de caméras nomades déployées aux points sensibles, l’identification prochaine des sacs jaunes par une série de numéros, et enfin la présentation des premières factures.
Le montant élevé de ces factures devrait convaincre les plus récalcitrants de récupérer enfin leur bac ou leur badge, ainsi que leurs sacs jaunes, en se rendant au 14 rue Saint-Victor.

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