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Le BREAK : une nouvelle ère pour le restaurant de Bagnols-sur-Cèze

Depuis le 3 février dernier, le restaurant Le BREAK, situé zone du Berret à Bagnols-sur-Cèze, a rouvert ses portes sous la direction de Fabien Duffes, Nicolas Willaume et Mathilde Malher. Une aventure portée par une ambition commune : redonner vie à cet établissement tout en conservant son identité conviviale et accessible.

Une rencontre et un projet de longue date

Cela faisait près de six ans que Nicolas et Fabien rêvaient d’ouvrir leur propre restaurant. Le déclic a eu lieu à l’été 2024, lorsqu’ils apprennent que Le BREAK, alors tenu par Sophie est à vendre. L’opportunité était idéale, et les deux amis, rejoints par Mathilde formant un trio d’associés, n’ont pas hésité à se lancer.

Chacun a mis la main à la pâte pour transformer l’établissement : rénovation complète de la salle, nouvelle décoration, nouvelle carte, un cadre plus accueillant et chaleureux pour les clients.

Des compétences complémentaires au service du BREAK

Si Fabien excelle dans la gestion d’entreprise, étant à la tête du groupe Unicomm, Nicolas est un passionné de cuisine. Champion de France de burger 2018, il souhaite aujourd’hui montrer l’étendue de son savoir-faire. Son CAP cuisine en pâtisserie et ses cinq ans d’expérience dans des restaurants étoilés, notamment Le Prieuré à Villeneuve-lès-Avignon, lui confèrent une solide maîtrise culinaire.

Quant à Mathilde, elle retrouve un lieu qu’elle connaît bien. Après avoir exercé comme commis au Break. Elle revient cette fois en tant que co-associée.

Mathilde a débuté la restauration à 18 ans seulement. Après avoir obtenu un baccalauréat social, elle a décidé de se réorienter et de faire les saisons. Après avoir goûté aux premiers services, Mathilde s’est vite intéressée à la composition des plats qu’elle emmenait à table, puis aux recettes. Ce goût pour le détail l’a conduite à passer un BTS option service et cuisine à Montpellier puis a travaillé dans 2 restaurants renommés de Goudargues, le Nat et Lau puis le Commerce en 2014.

Une brasserie fidèle à son histoire, avec une touche de renouveau

L’un des engagements des nouveaux propriétaires est de respecter l’ADN du BREAK, apprécié depuis 15 ans par une clientèle fidèle. L’établissement reste une brasserie rapide, où l’on peut déguster un repas complet à moins de 20 euros.

Nicolas, attaché à l’histoire du lieu, a même passé six mois en immersion avant le rachat, afin de comprendre les attentes des clients et leurs habitudes. Un retour aux sources pour lui, car son ancien maître d’apprentissage travaillait déjà dans ces cuisines.

Une carte repensée et des produits de qualité

Depuis la réouverture, Le BREAK propose une nouvelle carte :

  • Un menu du jour à 19,90 €
  • Un « menu du boucher » à 21,90 €, avec une pièce de viande soigneusement sélectionnée, accompagnée d’un dessert ou café au choix
  • Une carte de nouveautés, qui jusqu’alors n’existait pas au BREAK

Cette carte met en avant trois entrées (une charcuterie, une entrée végétarienne, et une entrée plus élaborée), des plats à base de viande et de poisson, ainsi que cinq à six desserts faits maison grâce à l’embauche d’un pâtissier.

L’objectif affiché est clair : privilégier des produits frais et locaux, sans surgelés, avec une qualité irréprochable.

Un cadre entièrement repensé

Outre la cuisine, Le BREAK s’est offert un lifting complet :

  • Salle rénovée, avec nouvelles chaises, banquettes et tables
  • Nouvelle décoration pour une ambiance plus chaleureuse
  • Capacité d’accueil de 78 couverts à chaque service

Les horaires et l’équipe en place

Le restaurant est ouvert du lundi au samedi midi (12h-14h) et du mardi au vendredi soir (19h-21h). En cuisine et en salle, cinq salariés assurent le service : trois en cuisine et deux en salle.

Avec cette nouvelle équipe aux commandes, Le BREAK entame un nouveau chapitre tout en respectant son histoire. Une adresse à (re)découvrir pour les amateurs de bonne cuisine, dans un cadre repensé et convivial.

Réservation conseillée au 04 66 82 86 78

Rémi Fagnon

A tout juste 22 ans, le benjamin de l'équipe Rémi a fait du journalisme son terrain de jeu favori ! Vêtu de son costard cravate, ses lunettes teintées, un carnet, un stylo et dégainant son appareil photo à la moindre occasion, Rémi mène l’enquête, avec une ténacité légendaire. C’est aussi un féru de journalisme sportif, pour qui le Tour de France, les matchs de foot et le sport automobile n’ont aucun secret. Son talent caché : lors d’une interview téléphonique, à peine a-t-il raccroché, que son article est déjà prêt.

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