Après trois jours animés par les manèges et les attractions foraines, mais c’est surtout grâce aux traditions provençales que la fête de Bagnols-sur-Cèze a retrouvé, ce week-end, ses accents les plus traditionnels.
Les garçons de café ouvrent le bal
Samedi midi, place Bertin, c’est la course des garçons de café qui a donné le ton. Avec plateau en main et boisson à ne pas renverser, une grosse dizaine de participants s’est élancée sous les applaudissements du public. Un rendez-vous convivial et bon enfant qui marque chaque année le retour de l’esprit populaire au cœur de la fête. Entre bottes de paille, obstacles…
Dimanche, le temps fort taurin
Le lendemain, place aux traditions taurines, particulièrement attendues par les habitants et les amateurs. L’abrivado, qui devait lancer la journée, a été écourté en raison de l’absence de la Croix-Rouge. Mais la déception a vite laissé place à l’enthousiasme lors de la bandido, qui a rassemblé un large public. La manade Colombet, venue des Bouches-du-Rhône, a assuré le spectacle avec ses taureaux lancés dans un parcours bordé de spectateurs venus en nombre.
Un concours insolite et apprécié
Ce dimanche midi, c’est une autre tradition, plus insolite, qui a pris le relais : le concours de crachat de noyau d’olive. Près d’une trentaine de participants ont rivalisé d’adresse et de souffle pour remporter ce défi typiquement provençal, dans une ambiance festive et détendue.
Les forains plient bagage
Pendant ce temps, les forains, qui occupaient les allées depuis plusieurs jours, ont démonté leurs manèges dès la tombée de la nuit, ce dimanche soir. Un départ discret qui a laissé le champ libre aux traditions locales, grandes gagnantes de ce week-end festif.
Entre convivialité, racines taurines et clins d’œil gourmands, la fête de Bagnols-sur-Cèze a prouvé que ses traditions demeurent plus vivantes que jamais.
