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Bagnols-sur-Cèze : “Je ne prends en otage personne, je fais simplement respecter la loi et les contrats qui nous lient”, explique le maire de Bagnols-sur-Cèze concernant la résiliation du bail de la mosquée At-Tawba

Lors du conseil municipal du mardi 3 avril, la commune de Bagnols-sur-Cèze a décidé de résilier le bail emphytéotique administratif de la Mosquée Masjid At-Tawba.

Accordé à l’association des Musulmans du Gard Rhodanien, ce lieu de culte peut accueillir jusqu’à 200 personnes. Cette décision fait suite aux prêches controversés de l’imam Mahjoubi, qui ont conduit à son expulsion vers la Tunisie le 22 février dernier, par un arrêté du Ministre de l’intérieur et des outre-mer, Gérald Darmanin. Ce dernier lui a retiré son titre de séjour et l’a expulsé du territoire français.

Le maire, Jean-Yves Chapelet, a déclaré lors d’un point presse organisé en mairie le jeudi 4 avril : “contractuellement, nous avons franchi une étape mardi soir lors du conseil municipal. Désormais, la procédure de récupération de ce local a débuté, et nous récupérerons les clés le 10 juin.” Les avocats de la ville ont déjà entamé les démarches nécessaires.
Rappelons qu’en juin 2021, la commune de Bagnols-sur-Cèze avait accordé à l’association des Musulmans du Gard Rhodanien l’utilisation d’un immeuble relevant du domaine public communal pour une durée de 18 ans, lors d’un vote à l’unanimité en conseil municipal. L’objet de ce bail était l’exercice d’un lieu de culte, l’extension du bâtiment existant et l’obligation pour l’emphytéote de supporter toutes les charges d’entretien et de réparation des bâtiments. Cependant, les agissements de l’imam Mahjoub MAHJOUBI, vice-président de l’association, ont compromis l’accomplissement de cette mission et engendré la procédure de résiliation du bail.
Concernant l’avenir du local, le maire a tenu à préciser : “Je suis le garant de la république, du législatif, des contrats, je ne suis pas là pour fermer un lieu de culte quel qu’il soit. Le rôle du maire est de garantir à chaque croyant, quelle que soit sa religion sur ce territoire, d’exercer sa religion dans un lieu de culte dans de bonnes conditions.” Enfin, Jean-Yves Chapelet a rappelé que son bureau était constamment ouvert à tous.

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