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Tresques : un 8 Mai solennel en mémoire des héros de la Libération

La commune de Tresques a commémoré, ce mercredi 8 mai, le 80e anniversaire de la Victoire de 1945 dans la sobriété et le respect, devant le monument aux morts du village. Une cérémonie empreinte d’émotion, marquée par la présence des habitants, d’élus, du commandant des Sapeurs Pompiers, de la Gendarmerie et du porte-drapeau venus rendre hommage aux soldats, résistants et civils qui ont souffert ou donné leur vie pour la France.

Alexandre Pissas, maire de Tresques, a déposé une gerbe en mémoire des morts pour la France, avant de prononcer le message officiel du ministre des Armées, Sébastien Lecornu. Dans ce texte, le ministre a rappelé l’ampleur du sacrifice consenti par une génération entière : soldats tombés au combat, résistants torturés, civils massacrés, Juifs victimes de la Shoah, mais aussi ruines laissées par les combats de la Libération.

Il a cité les mots du général de Gaulle, prononcés au soir de la Victoire, lorsque la France sortait meurtrie mais debout de l’une des plus grandes tragédies de son histoire :

« Tandis que les rayons de la Gloire font une fois de plus resplendir nos drapeaux, la patrie porte sa pensée et son amour d’abord vers ceux qui sont morts pour elle (…). Pas un effort de ses soldats (…), pas un deuil, pas un sacrifice, pas une larme, n’auront donc été perdus ! »

Le ministre a souligné que c’est dans cette épreuve que la France avait puisé la force de se relever, de renouer avec sa grandeur, et de construire un modèle national dans tous les domaines – militaire, social, économique, culturel. Ce message, tourné vers la mémoire mais aussi l’avenir, a rappelé combien les leçons du passé restent d’actualité dans un monde en mutation et sous tension.

La cérémonie s’est conclue par un moment de recueillement, ponctué par l’interprétation de La Marseillaise, que les participants ont écoutée dans un silence recueilli, les regards tournés vers les drapeaux.

À Tresques, comme partout en France, ce 8 Mai a rappelé l’importance de la mémoire collective et la nécessité de rester fidèles aux valeurs de paix, de liberté et de solidarité pour lesquelles tant ont combattu.

Rémi Fagnon

A tout juste 22 ans, le benjamin de l'équipe Rémi a fait du journalisme son terrain de jeu favori ! Vêtu de son costard cravate, ses lunettes teintées, un carnet, un stylo et dégainant son appareil photo à la moindre occasion, Rémi mène l’enquête, avec une ténacité légendaire. C’est aussi un féru de journalisme sportif, pour qui le Tour de France, les matchs de foot et le sport automobile n’ont aucun secret. Son talent caché : lors d’une interview téléphonique, à peine a-t-il raccroché, que son article est déjà prêt.

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