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ACCGN, la plateforme de crypto-monnaies qui s’est volatilisée

Le 29 septembre dernier, Paul ouvre l’application ACCGN comme chaque matin. Depuis le mois de mai, il y “clique” chaque jour pour exécuter sa stratégie en crypto-monnaies, séduit par une promesse simple et spectaculaire : 1,35 % de rendement par jour, affiché noir sur blanc dans des tableaux au graphisme léché. Il programme un retrait — un est gratuit tous les dix-huit jours, annonce l’application —, attend les soixante-douze heures de validation… et ne voit jamais l’argent arriver. À la place, surgit un « avis de conformité fiscale » exigeant selon ACCGN le versement d’une « garantie » de 120 USDT pour « protéger les fonds » le temps d’une vérification. Si Paul juge que c’est la goutte de trop et se refuse de payer cette “rançon”, d’autres victimes ayant effectué ce paiement recevront ensuite une seconde demande de paiement, équivalant à 9 % du solde, pour « débloquer » leurs avoirs. « Là, j’ai compris », souffle Eric, un autre utilisateur bagnolais, qui dit avoir investi environ 776 €, retiré 250 €, et perdu près de 476 € lorsque tout s’est brusquement figé.

Dans le Gard rhodanien, la rumeur d’ACCGN s’est d’abord répandue à bas bruit. Il y a désormais un an, les premiers recrutements se font, puis au printemps, des groupes Telegram se structurent, des réunions s’organisent, des « bureaux » s’ouvrent à Bagnols-sur-Cèze et Saint Paul Trois Châteaux pour accueillir les réunions et professionnaliser le dispositif. Le loup est entré dans la bergerie et va prendre de l’ampleur dans un milieu bien particulier, celui du nucléaire. “Ce sont de grosses entreprises où les gens ont de l’argent mais pas de compétences en crypto-monnaie, c’était la cible idéale pour ACCGN”, indique un spécialiste du sujet. « Le ticket d’entrée est modeste — 100 USDT — et les premiers retraits tombent en quarante-huit ou soixante-douze heures », rapportent plusieurs témoins. La mécanique paraît claire : on dépose des USDT, on lance chaque jour une manœuvre présentée comme une stratégie d’arbitrage, on engrange un rendement quotidien. Les plus motivés « montent en grade » et voient leur plafond d’investissement grimper, avec, à la clé, des pourcentages plus élevés. Les documents internes, diffusés lors de réunions ou via messageries, donnent une impression de sérieux : colonnes, montants forfaitaires jour par jour, petites notes techniques qui « ne tiennent pas compte des commissions communautaires ».

À la fin de l’été, le système s’accélère. Plusieurs utilisateurs affirment que, vers la mi-août, ACCGN a relevé les plafonds d’investissement : pour les membres de base, le plafond passe autour de 3 000 USDT ; pour les « chefs d’équipe », il grimpe jusqu’à 6 000. Dans le même mouvement, l’entreprise pousse sa « monnaie interne », le GE, qui, selon les documents consultés, s’apprécie de manière fulgurante : 5 USDT au lancement, puis 60, 150, jusqu’à 178 dans certaines présentations. Le GE peut être « staké » sur des périodes de sept, quinze ou trente jours, puis cent-vingt, cent-soixante ou deux-cent-dix jours, avec des taux « supérieurs » vendus comme des multiplicateurs de performance. Des « cartes quantiques » — c’est le terme employé dans les visuels — promettent même de faire « passer au palier du dessus » pendant une durée limitée, manière d’augmenter temporairement le rendement affiché.

Exemple de campagne promotionnelle lancée par ACCGN sur sa plateforme

Matthieu, qui se présente comme manager d’un bureau local, dit avoir été approché au début de l’année par un interlocuteur que nous appellerons Monsieur J. « Il me proposait d’ouvrir un espace pour les réunions », explique-t-il. « On m’a conseillé de le faire sous forme d’association, puisqu’on n’était pas censés gérer de fonds. » Matthieu raconte avoir avancé environ 1 300 € par mois de loyer, électricité et assurance, contre la promesse d’un remboursement par la société. Son rôle, dit-il, consistait à organiser des séances d’information, diffuser les mises à jour, répondre aux questions pratiques. « Quand j’ai vu apparaître des offres délirantes — 5 500 USDT transformés en 30 000 USDT de GE en une journée, et le GE qui passe de 60 à 150 USDT —, j’ai alerté tout le monde : il fallait arrêter de placer. Mes messages ont été censurés. J’ai été rétrogradé. » Il insiste se considérer comme une victime et dit avoir déposé plainte pour se prémunir, notamment, contre des menaces de mort qu’il affirme avoir reçues depuis la fermeture des retraits sur la plateforme.

La bascule intervient fin septembre. Le 22, selon les documents fournis par plusieurs témoins, l’Autorité des marchés financiers place les adresses acc.accgn.com et acc.accgn.net sur sa liste noire des acteurs non autorisés à proposer des crypto-actifs en France.

Message type de chantage aux obligations fiscales

Dans la foulée, ACCGN active des offres promotionnelles dites  limitées à vingt-quatre heures : chaque dépôt permet de bénéficier d’une prime, avec des paliers à 200, 600, 2 500, 5 500 et 13 000 USDT, assortis « d’exécutions quotidiennes supplémentaires ». L’effet est puissant : beaucoup complètent leurs plafonds, attirés par la perspective d’un retrait immédiat doublé de la prime. Plusieurs jours plus tard, la mécanique des retraits se grippe. L’application impose l’usage d’une adresse unique de destination sur le réseau Polygon, prétexte des « vérifications », puis réclame la fameuse « garantie » de 120 USDT. Très vite, des utilisateurs disent avoir vu apparaître l’exigence d’un paiement supplémentaire de 9 % de la somme totale pour « débloquer » les fonds.

Jérôme, basé à Uzès, raconte avoir commencé avec 100 €, puis 500 €, et retiré « en deux ou trois jours » à ses débuts. Lorsque le plafond est passé à 3 000 €, il a complété, parrainé sa famille, et tout a semblé fonctionner encore quelques semaines. « Et puis, il y a quinze jours, des messages d’erreur au moment du retrait », dit-il. « On m’a demandé 120 USDT puis plusieurs adresses de retrait. Après, c’est 9 % du solde. J’ai perdu environ 3 900 €. Je veux porter plainte. » Emilie, à Vedène, fait partie de ceux pour qui ACCGN était une première : « On cliquait le matin, c’était simple. Avec mes problèmes de santé, je voyais une solution pour alléger mon travail. J’ai perdu près de 3 000 €. J’ai refusé de payer les 120 USDT. J’ai tenté un retrait le 29 septembre, annoncé comment devant être effectif pour le 1er octobre : je n’ai jamais rien reçu. » Elle s’est inscrite sur des groupes de victimes et a pris contact avec un avocat. « Je n’ai pas beaucoup d’espoir, mais si on peut éviter à d’autres de tomber dedans »

Au fil des semaines, le récit de la « facilité d’un outil piloté par l’intelligence artificielle» prend l’eau. Romain, qui suit les projets crypto et dit avoir tiré la sonnette d’alarme, conteste la réalité économique derrière l’emballage. Selon lui, les éléments mis en avant par ACCGN ne respectaient aucune norme sérieuse : société présentée comme américaine mais aux contours flous, levées de fonds annoncées vers des entités introuvables, promesse d’une « entrée en bourse » impossible au regard de la mise sur liste noire par le régulateur français. Surtout, le fameux GE (la monnaie créée par ACCGN),  n’existait sur aucun des agrégateurs publics de référence ; son « cours », affirme-t-il, était purement interne et simulé, relevé de jour en jour sans lien avec les marchés. « Des rendements quotidiens élevés sont ponctuellement possibles en crypto, mais pas de façon systémique et sans risque massif. »

Tableau de rendement pour un membre d’équipe (niveau le plus bas de la pyramide)

La scénographie, pourtant, fonctionnait. Documents convaincants, lexique professionnel et rodé, logos rassurants, « bureaux » en dur, photos des réunions : la mise en scène d’un écosystème rodé, où chacun gravit des paliers grâce à l’affiliation. Des « G1, G2, G3 » qualifiaient les filleuls de première, deuxième et troisième générations ; les encadrants devaient tenir un nombre minimal de réunions par mois, parfois en distanciel, parfois en présentiel, avec à la clé des « reconnaissances » publiques. Tout, dans la mécanique, poussait à réinvestir : « cartes » qui majorent le taux temporairement, bonus de dépôt… Mais dans le même temps, GE bloqués sur des durées croissantes, fenêtres de retrait restreintes et frais de 7 % hors créneau gratuit. À mesure que la valeur affichée du GE s’envolait, la possibilité de le convertir se rétrécissait. La période critique a révélé une autre constante des fraudes en ligne : le rançonnage post-blocage. La « garantie » de 120 USDT, présentée comme une obligation de conformité fiscale, puis la demande de 9 % pour libérer les fonds, relèvent du schéma bien connu où l’arnaque initiale se prolonge par des paiements additionnels censés « débloquer » une situation qui n’est plus maîtrisable par l’utilisateur. Les témoignages décrivent aussi la censure de messages d’alerte sur les canaux, des rétrogradations disciplinaires, et la fermeture précipitée d’espaces physiques.

Un autre pan de l’affaire ACCGN éclaire une dimension plus trouble encore : celle des possibles ingérences étrangères et de la toile internationale derrière la plateforme. Monsieur S., l’un des premiers relais français d’ACCGN, raconte à qui veut l’entendre, lors de réunions avoir été recruté non pas via un canal financier, mais par le biais d’une application de rencontre bien connue en France. C’est là qu’il dit avoir été approché, par une interlocutrice se présentant comme habitant en Angleterre, qui l’aurait progressivement initié au fonctionnement de la plateforme et convaincu d’y investir puis de « recruter » à son tour. Le siège social d’ACCGN, lui, serait officiellement situé aux États-Unis, mais aucune adresse ou immatriculation vérifiable n’a été retrouvée à l’endroit indiqué : un « siège fantôme », selon plusieurs sources. Enfin, plusieurs lanceurs d’alerte anonymes évoquent aujourd’hui la piste d’un détournement massif des fonds collectés vers l’Asie du Sud-Est, et plus précisément vers la Malaisie, où des structures écran et des circuits financiers complexes auraient servi à dissimuler les flux sortants. Ces éléments, encore à confirmer, laissent penser qu’ACCGN ne se contentait pas d’une simple escroquerie numérique, mais s’inscrivait dans un réseau transnational bien plus organisé, mêlant manipulation, faux ancrages géographiques et blanchiment de grande ampleur.

Sur le plan juridique, les qualifications évoquées par les conseils contactés par notre rédaction— chacune relevant in fine de l’appréciation du parquet compétent — vont de l’escroquerie, souvent en bande organisée, à l’abus de confiance, en passant par des pratiques commerciales trompeuses, le démarchage illicite de services sur crypto-actifs, le blanchiment ou l’association de malfaiteurs. En France, les services sur crypto-actifs sont encadrés : seuls des prestataires enregistrés ou agréés (PSAN) sont autorisés à en proposer. L’inscription d’ACCGN sur la liste noire de l’AMF a, de facto, rendu toute promotion périlleuse pour ses relais. Reste la question des responsabilités en chaîne : celle de personnes se présentant comme « Monsieur J» ou « Madame L», décrites par des témoins comme gestionnaires opérationnels que personne n’a jamais vu en vrai “et qui communiquaient sur plusieurs groupes de plusieurs pays, se trompant parfois et envoyant des consignes en chinois ou en russe”, se souvient un témoin.

Me Asta-Vola, avocat contacté par des victimes, dit recenser des préjudices allant de quelques centaines d’euros à 35 000 €, et évoque plusieurs centaines de prises de contact en quelques jours. Sa ligne est pragmatique : cesser tout paiement, conserver méthodiquement les preuves numériques (captures d’écran, identifiants, adresses et hash de transactions, relevés bancaires ou d’échanges, échanges Telegram ou e-mails, copies des offres suivies), déposer plainte individuellement ou rejoindre des collectifs qui voient le jour ces dernières heures— parfois avec un signalement à l’AMF (Autorité des Marchés Financiers —, et se méfier des « récupérateurs » qui se proposent, contre argent, de débloquer des fonds qui ne le seront pas. Selon les cas, le Parquet national financier pourrait être saisi, notamment si des éléments d’organisation transfrontalière ou d’ingérence étrangère sont caractérisés. Mais l’enjeu technique demeure considérable : sans consolidation des adresses on-chain réellement utilisées par ACCGN, et sans entraide internationale, la traçabilité restera incertaine.

Au-delà du cas d’espèce, l’affaire dit beaucoup des angles morts de l’écosystème. La dimension transfrontière permet à des structures éphémères de se soustraire aux contrôles nationaux. La publicité et l’influence en matière de crypto, malgré les progrès récents, continuent d’alimenter des promesses trompeuses. L’éducation financière, surtout, reste le rempart le plus efficace : savoir distinguer un rendement affiché d’une performance durable, comprendre la valeur — ou l’absence de valeur — d’un token non listé, reconnaître les signaux d’alerte : bonus mirifiques, fenêtres de retrait étriquées, rhétorique de la conformité fiscale utilisée comme bâton.

Notre enquête s’appuie sur des témoignages recueillis et anonymisés, sur des captures et documents fournis par des victimes — notamment des tableaux internes affichant les rendements journaliers promis aux utilisateurs selon leur statut, des pop-up d’« offres limitées » avec primes équivalentes au dépôt et compte à rebours, un avis de conformité fiscale daté du 8 octobre 2025 réclamant 120 USDT de « garantie », ainsi que des éléments relatifs à la création d’une association locale ouverte à Bagnols-sur-Cèze —, et sur des échanges avec un avocat organisant le recensement des plaignants. 

Reste, au centre, la question qui taraude toutes les victimes : où est passé l’argent ? La réponse, si elle advient, sera technique — au fond des explorateurs de blocs —, judiciaire — dans des procédures longues et parfois internationales —, et politique — dans la capacité des autorités à geler, saisir, et coopérer au-delà des frontières. D’ici là, un principe s’impose : ne jamais payer pour « débloquer » des fonds. C’est toujours une arnaque dans l’arnaque. Et un rappel s’imprime comme une morale : investir n’est jamais appuyer sur un bouton.

Chronologie d’une ascension express

Mai–juin 2025. Dans le Gard rhodanien, le phénomène existant depuis 1 an en France explose, des groupes Telegram s’activent. On y parle d’ACCGN, de “réunions”, de cartes quantiques qui boostent le rendement, d’une monnaie interne — le GE — supposément “maison”. Le ticket d’entrée est de 100 USDT. Ceux qui “montent en grade” peuvent investir plus, pour gagner plus.

Mi-août (≈15–20/08). ACCGN relève ses plafonds d’investissement : pour les membres de base, on passerait d’un plafond autour de 500 USDT à 3 000 USDT ; pour les “chefs d’équipe”, de 3 000 à 6 000 USDT. Dans les réunions, on promet une “professionnalisation”, on exhibe des tableaux internes “1,35 %/jour” pour les membres, davantage pour les niveaux supérieurs (jusqu’à 3,05 % pour “managers”).

22/09. L’Autorité des marchés financiers (AMF) ajoute acc.accgn.com et acc.accgn.net à sa liste noire des acteurs non autorisés en crypto-actifs. Les discussions s’enflamment.

22–28/09. ACCGN pousse des offres “SP” sur 24 heures : dépôt = prime équivalente (200, 600, 2 500, 5 500, 13 000 USDT), et des exécutions quotidiennes supplémentaires. Plusieurs misent gros, pariant sur un retrait immédiat.

29/09 → 01/10. Vague de retraits non honorés : “vérification d’adresse” (réseau Polygon), blocages. L’8/10, l’“Avis de conformité fiscale” réclame 120 USDT pour “protéger les fonds” le temps d’une vérification, sous peine d’abandon. Dans la foulée, certains voient apparaître une “taxe” de 9 % pour déverrouiller leurs soldes. Des messages d’alerte sont censurés, des “managers” rétrogradés.

Début octobre → Silences, canaux figés, bureaux fermés. La plateforme disparaît pratiquement, laissant plusieurs milliers d’utilisateurs dans le Gard, plusieurs millions à l’échelle nationale et internationale sans accès à leurs fonds.

Lexique rapide
USDT : monnaie indexé sur le dollar.

GE : “monnaie interne” non listé publiquement.

Staking : blocage de crypto contre rendement.

CEX : plateforme centralisée d’échange.
PSAN : prestataire de services sur actifs numériques (statut français).

Qu’est-ce que la liste noire de l’Autorité des Marchés Financiers (AMF) : 

La liste ci-dessous répertorie les acteurs figurant sur les listes noires, ayant fait l’objet d’une mise en garde publiée par l’Autorité des marchés financiers et/ou usurpant un acteur régulé.

Attention : ce tableau et ces listes sont mis à jour régulièrement mais ne peuvent être exhaustifs : de nouveaux acteurs non autorisés apparaissent régulièrement. En complément, vous pouvez utiliser le service I-SCAN qui donne accès aux listes noires de plus de 150 régulateurs dans le monde ; mais gardez en tête qu’une société non autorisée dans un pays peut toutefois l’être dans un autre.

Si la société que vous recherchez ne figure pas sur les listes noires, vous devez tout de même vérifier qu’elle dispose des autorisations nécessaires pour exercer son activité en France.

Les signaux qui doivent vous alerter : vous ne connaissez pas la personne qui vous contacte, on vous promet des rendements très élevés et sans risque, vous devez prendre une décision rapidement, vous devez effectuer un virement sur un RIB à l’étranger. En cas de doute sur une proposition d’investissement : faites le test pour estimer le niveau de risque d’arnaque et contactez AMF Epargne Info Service.

Conclusion

ACCGN combine rendements quotidiens, token interne non listé, bonus de dépôt, affiliation et barrières de sortie. Au moment où l’AMF place la plateforme sur liste noire, l’entreprise pousse encore des promotions agressives avant que les retraits ne se bloquent, laissant derrière elle des milliers d’épargnants et des bureaux locaux désemparés.

Les victimes se structurent, les plaintes s’organisent, les preuves s’accumulent. Reste la question centrale : où est passé l’argent ? La réponse, si elle vient, sera technique, judiciaire et internationale. D’ici là, une certitude : ne payez jamais pour “débloquer” des fonds – c’est une arnaque dans l’arnaque.

Rémi Fagnon

A tout juste 22 ans, le benjamin de l'équipe Rémi a fait du journalisme son terrain de jeu favori ! Vêtu de son costard cravate, ses lunettes teintées, un carnet, un stylo et dégainant son appareil photo à la moindre occasion, Rémi mène l’enquête, avec une ténacité légendaire. C’est aussi un féru de journalisme sportif, pour qui le Tour de France, les matchs de foot et le sport automobile n’ont aucun secret. Son talent caché : lors d’une interview téléphonique, à peine a-t-il raccroché, que son article est déjà prêt.

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