Gard rhodanien : Laurette Bastaroli, récompensée par l’Ordre National du Mérite

Femme de conviction, Laurette Bastaroli a beaucoup œuvré pour son territoire sur le plan associatif, syndicaliste et politique. Elle s’est beaucoup investie pour les transports en commun dans le Gard rhodanien depuis plus de 62 ans. La présidente de l’association TER SNCF rive droite du Rhône, s’est notamment battue pour le retour du train sur notre territoire.

Elle a logiquement été récompensée par l’ordre National du Mérite.

Dans le décret du 2 juin 2023 publié au Journal Officiel du 03/06 apparaît la promotion nouvelle des chevaliers, commandeurs et des officiers de l’ordre national du Mérite. Parmi les récipiendaires, la Préfecture du Gard a communiqué la liste des gardois que voici :

Au grade de chevalier :

Au nom de la Première Ministre :
Monsieur François-Xavier DEGOUL, vice-président d’une caisse d’allocations familiales

Au nom du ministère de l’Intérieur et des Outre-Mer :

Monsieur Frédéric LOISEAU, sous-préfet, secrétaire général de la préfecture du Gard
Madame Géraldine PALPACUER, commissaire de police
Madame Adeline SAVY, administratrice de l’État hors classe, cheffe du groupement des moyens aériens au sein d’une direction au ministère
Monsieur Jean-Pierre SOLA, commissaire général de police

Au nom du ministère de la Justice :

Monsieur Jean-Marie ALBOUY, président du tribunal de commerce de Nîmes
Monsieur Alain MINGAUD, expert judiciaire honoraire près la cour d’appel de Nîmes et de la cour administrative d’appel de Marseille

Or si l'on se réfère au Journal Officiel, les services de la Préfecture ont commis un impair, celui d'oublier le nom de Laurette Bastaroli, 62 années de service et présidente d'une association d'usagers des transports en commun. 

Un oubli souligné par Elian Cellier, dans un communiqué :
Laurette Bastaroli n'a que plus de mérite d'être honorée par la République alors qu'elle ne fait partie de celles et ceux qui voient une reproduction des élites par héritage bourgeois ou noble, celles et ceux qui font de l'entre-soi, celles et ceux qui n'ont eu comme seul mérite que celui d'être bien nés comme l'a mieux écrit que moi Beaumarchais dans son Figaro.


"Je ne doute pas que les autres récipiendaires n'aient mérité tout autant que Laurette leur mérite mais Laurette ne l'a pas moins qu'eux mérité (62 ans d'engagement : syndical, politique et associatif). Et donc qu'elle méritait de figurer dans cette liste préfectorale !

"Cet oubli regrettable ne nous fait que plus apprécier la décoration accordée par la République à notre amie Laurette du coup on ne la savoure que plus !" conclut Elian Cellier.