Pour son dernier déplacement, la Préfète du Gard signe une convention cadre à Pont-Saint-Esprit
Nous vous l’annoncions le 13 juillet dernier, la Préfète du Gard, Marie-Françoise Lecaillon sera remplacée le 21 août prochain par Jérôme Bonet, à la tête de l’Etat dans le Gard. Avant son départ ce vendredi 4 août, la Préfète du Gard a effectué un dernier déplacement dans le Gard rhodanien, plus précisément à Pont-Saint-Esprit pour la signature d’une convention cadre « Petites Villes de Demain ».
Les dates cléees :
2012 – Démarche de revitalisation
Intégration de Pont-Saint-Esprit dans le programme « Action Coeur de Ville » de Bagnols-sur-Cèze
2019 – Signature d’une ORT (Opération de Revitalisation du Territoire) structurée autour de 5 axes stratégiques :
– Habitat
– Cadre de vie (rénovation de l’éclairage public)
– Patrimoine (Plan de rénovation des monuments historiques avec notamment l’escalier saint pierre)
– Mobilités (mobilités douces)
– Attractivité (nouvelle gendarmerie)
2021 – Adhésion au programme « Petites Villes de Demain ».
Le programme « Petites Villes de Demain » est une initiative financée par l’État, qui vise à revitaliser et renforcer le dynamisme des petites villes en France. Lancé dans le cadre d’une politique de développement territorial équilibré, ce programme a pour objectif de soutenir les communes de moins de 20 000 habitants dans leur essor économique, social et environnemental.
A l’occasion de sa prise de parole, Marie-Françoise Lecaillon, Préfète du Gard a rappelé que 21 communes du département avaient été retenues « avec pour chacune d’entre-elles, « un rôle d’animation du territoire ». Du côté de Pont-Saint-Esprit, la représentante de l’Etat souligne la « particularité de la proximité avec d’autres départements et régions limitrophes ».
La Préfète a également souligné l' »engagement des élus locaux en faveur de ce programme », qui offre » une opportunité de convergence des politiques publiques en un point commun de l’axe stratégique ».
Le concept repose sur une approche globale et concertée impliquant l’ensemble des acteurs locaux, des élus aux citoyens en passant par les acteurs économiques. L’idée est de permettre aux petites villes de bénéficier d’un accompagnement personnalisé, adapté à leurs besoins spécifiques, en mettant en place des actions concrètes pour renforcer leur attractivité et leur développement.
Les principaux axes du programme comprennent la rénovation du patrimoine urbain, la modernisation des infrastructures, le soutien aux activités économiques locales, la promotion des services publics de proximité, ainsi que la préservation de l’environnement et du cadre de vie. Ces mesures sont pensées dans une optique de développement durable, en favorisant notamment les mobilités douces et l’efficacité énergétique.
L’État accorde une attention particulière à l’innovation et à l’expérimentation dans ce programme. Ainsi, les petites villes sont encouragées à proposer des projets novateurs et à créer des partenariats avec le secteur privé, les institutions et les associations pour stimuler leur développement.
Secteur privé, appelé par, Sophie Lafenetre, Directrice Générale de l’Etablissement Public Foncier d’Occitanie, à « prendre une vraie place au cœur du dispositif ».
Le programme « Petites Villes de Demain » offre également un accompagnement financier substantiel aux communes participantes, leur permettant de concrétiser leurs projets et de renforcer leur attractivité pour les habitants et les visiteurs. Cette injection de moyens supplémentaires vise à créer des conditions favorables pour attirer de nouveaux résidents, entreprises et investisseurs, et ainsi dynamiser l’économie locale.
En résumé, le programme « Petites Villes de Demain » est une initiative gouvernementale qui s’engage à transformer les petites villes françaises en pôles d’attractivité et de développement, tout en préservant leur identité, leur patrimoine et leur qualité de vie. Il incarne la volonté de l’État de réduire les disparités territoriales en favorisant un développement équilibré sur l’ensemble du territoire.
Claire Lapeyronie a quant-à-elle rappelé l’importance de « faire de la pédagogie auprès des habitants et de rappeler que ces projets se font sur le temps long, tout en luttant contre l’hyper métropolisation et en maintenant un certain équilibre ».
Et aussi : A l’occasion de la signature de cette convention, il a été rappelé qu’un nouveau collège devrait voir le jour dans les années à venir grâce au financement du Conseil Départemental du Gard.