Pont-Saint-Esprit : le Maire Valère Ségal dénonce la gestion du projet du futur collège
Dans un communiqué de presse récent, Valère Ségal, maire de Pont-Saint-Esprit, a exprimé ses préoccupations concernant le projet du futur collège de la ville. Il a notamment dénoncé la gestion de l’acquisition du terrain par l’ancienne édile, Claire Lapeyronie, et les conséquences financières pour les contribuables spiripontains.
Une Acquisition Controversée
Le maire indique dans son communiqué de presse que “Claire Lapeyronie avait décidé de faire payer le terrain du futur collège aux spiripontains sans aucune information ni concertation avec les administrés”. Il a souligné que “cette acquisition relève de la compétence du Département, qui prélève d’ailleurs l’impôt pour assumer ses responsabilités”.
L’histoire de cette acquisition est marquée par des désaccords sur le prix du terrain. “Une estimation initiale par les domaines avait été faite au prix de 35 euros le mètre carré, soit un total de 1 089 900 euros. Les vendeurs, estimant ce tarif trop bas, ont proposé un accord amiable à 60 euros du mètre carré, soit 1 868 400 euros. Madame Lapeyronie a refusé obstinément la négociation, entraînant la commune dans un procès à l’issue incertaine”.
“Le résultat de ce procès a été désastreux pour la commune”, selon Valère Ségal, qui précise, “la mairie a été condamnée à payer 101 euros le mètre carré pour une superficie de 31 140 mètres carrés, soit un total de 3 144 906,79 euros, sans compter les frais de justice. Cela représente une charge de 291,71 euros pour chaque habitant, y compris les enfants et les bébés. Pour une famille de quatre personnes, la facture s’élèverait à 1 166,84 euros”, affirme dans son communiqué Valère Ségal.
Valère Ségal : “une situation inacceptable”
Valère Ségal a résumé la situation en soulignant que “non seulement chaque habitant de Pont-Saint-Esprit devrait payer pour un terrain qui doit être financé par le Département, mais en plus, madame Lapeyronie a réussi à faire augmenter drastiquement la facture”. Il a posé une question simple aux contribuables spiripontains : “souhaitent-ils payer la facture qui incombe au Département pour faire plaisir à certains élus en quête de réélection en 2028, ou préfèrent-ils que cet argent soit dépensé pour leur commune ?”
A noter que lors d’un précédent point presse, Claire Lapeyronie avait indiqué que “le prix de l’achat du terrain ayant été budgété et approuvé par la DGFIP dans le budget 2024, il n’est pas possible de réattribuer cette somme pour d’autres dépenses”.
Des Actions en Cours
L’équipe municipale et le maire indiquent envisager toutes les possibilités pour “éviter que les contribuables de Pont-Saint-Esprit ne soient les dindons de la farce”, et espèrent “amener autour de la table de négociations les acteurs de cette mauvaise pièce qui pourrait coûter très cher aux spiripontains”.