Claire Lapeyronie dénonce une guerre des médecins entre Pont-Saint-Esprit et Saint-Julien-de-Peyrolas

La pénurie de médecins continue d’agiter le territoire du Gard rhodanien. Dans un communiqué publié le 27 février 2025, Claire Lapeyronie, ancienne maire de Pont-Saint-Esprit et conseillère régionale, dénonce une « OPA médicale » menée par la municipalité spiripontaine, qui aurait provoqué le départ de médecins de Saint-Julien-de-Peyrolas. Une situation jugée « dramatique » pour les habitants de la commune, confrontés à l’angoisse de ne plus trouver de praticien.
Face à cette crise, Claire Lapeyronie met en avant le Groupement d’Intérêt Public (GIP) « Ma Santé, Ma Région », une initiative portée par la Région Occitanie qui permettrait d’éviter de telles tensions en coordonnant les collectivités autour d’une solution commune. Elle rappelle que grâce à ce dispositif, plus de 250 000 consultations ont déjà été réalisées en Occitanie et que la Présidente de Région, Carole Delga, s’apprête à signer le 100ème contrat de salariat pour un médecin généraliste.
Selon l’ancienne édile, un travail en collaboration entre la municipalité de Pont-Saint-Esprit et la Région avait été réalisé depuis 2021 pour attirer de nouveaux médecins. L’installation, à l’automne 2024, de deux médecins extérieurs au territoire, salariés par la Région, était prévue dans les locaux du Centre hospitalier de Pont-Saint-Esprit. Mais selon Claire Lapeyronie, le maire actuel, M. Segal, aurait refusé cette solution, privilégiant une logique concurrentielle qui aurait, in fine, nui à l’offre de soins pour les habitants de Saint-Julien-de-Peyrolas.
Déplorant la situation actuelle, la conseillère régionale insiste sur la nécessité d’une organisation pérenne et concertée pour protéger les habitants du territoire et réitère sa disponibilité pour présenter le dispositif « Ma Santé, Ma Région » aux collectivités qui souhaiteraient en bénéficier.