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Le Gard rhodanien dans l’histoire du Paris-Nice avec pas moins de six départs et arrivées entre 1965 et 2001, dont une victoire d’étape à Bagnols-sur-Cèze du légendaire Jacques Anquetil

Créée en 1933 par le journaliste Albert Lejeune, la course Paris-Nice s’est rapidement imposée comme l’une des épreuves phares du calendrier cycliste international. Surnommée la « Course au Soleil », elle incarne le passage symbolique de l’hiver au printemps, reliant chaque année la capitale française à la douceur de la Côte d’Azur. Au fil des décennies, Paris-Nice a vu défiler les plus grands champions du cyclisme, de Jacques Anquetil à Eddy Merckx, en passant par Sean Kelly, recordman de victoires avec sept succès consécutifs entre 1982 et 1988. Épreuve stratégique mêlant étapes de plaine, de montagne et contre-la-montre, Paris-Nice a souvent servi de révélateur de forme en début de saison. En 2025, la légende continue avec une nouvelle édition qui promet, une fois encore, de mêler tradition et suspense sur les routes de France.

Le Paris-Nice dans le Gard rhodanien

Cette histoire, le Paris-Nice l’a également écrite sur les routes du Gard rhodanien, avec pas moins de six départs et arrivées entre 1965 et 2001. 60 ans après, Bagnols-sur-Cèze et Pont-Saint-Esprit renouent avec le Paris-Nice. Retour sur six décennies de souvenirs.

1965 – Anquetil en maître à Bagnols-sur-Cèze

En 1965, Paris-Nice fait escale dans le Gard rhodanien lors d’un contre-la-montre entre Pont-Saint-Esprit et Bagnols-sur-Cèze sur une distance de 33 km. C’est le légendaire Jacques Anquetil qui s’impose lors de ce chrono, renforçant son statut de favori pour la victoire finale. Anquetil confirmera son talent en conservant le maillot de leader à l’issue également du deuxième secteur de la journée entre Bagnols-sur-Cèze et Marseille (166 km), mais cette fois, la victoire d’étape reviendra à Rudi Altig.

1966 – Saint-Étienne – Bagnols-sur-Cèze : Rik Van Looy s’impose

Le 11 mars 1966, la quatrième étape de Paris-Nice relie Saint-Étienne à Bagnols-sur-Cèze sur 205 km. La victoire revient au Belge Rik Van Looy, qui s’impose dans un sprint massif. Le Français Désiré Letort prend la deuxième place.

1966 – Bagnols-sur-Cèze – Marignane : Albertus Geldermans l’emporte

Le lendemain, le 12 mars 1966, une étape de 157 km relie Bagnols-sur-Cèze à Marignane. Le Néerlandais Albertus Geldermans s’impose au terme d’une étape nerveuse, tandis que le Français Désiré Letort conserve le maillot de leader.

1968 – Walter Godefroot s’impose lors de l’étape Pont-Saint-Esprit – Marignane

Trois ans plus tard, le 13 mars 1968, Paris-Nice repasse par le Gard rhodanien avec une étape de 212 km reliant Pont-Saint-Esprit à Marignane. La victoire revient au Belge Walter Godefroot (Flandria-De Clerck) qui s’impose en 5 h 09 min 38 s devant Guido Reybrouck (Faema) et Edward Sels (Bic). Le peloton arrive groupé puisque les dix premiers coureurs terminent dans le même temps.

1969 – Un contre-la-montre par équipes à Tavel

Le 14 mars 1969, le Paris-Nice fait escale à Tavel pour un contre-la-montre par équipes de 20,5 km. L’équipe italienne Salvarani domine l’exercice avec un temps de 21 min 40 s, devançant Faema (+21 s) et Mercier-BP-Hutchinson (+37 s). Cette épreuve par équipes reste la seule incursion du Paris-Nice dans ce format dans le Gard rhodanien.

2001 – Saint-Étienne – Villeneuve-lès-Avignon : Peter Van Petegem en force

La troisième étape de l’édition 2001 conduit le peloton de Saint-Étienne à Villeneuve-lès-Avignon (217,9 km). C’est le Néerlandais Jans Koerts (Mercury-Viatel) qui s’impose au sprint, devant Jean-Patrick Nazon (La Française des Jeux) et Danilo Hondo (Deutsche Telekom). Au classement général, le Belge Peter Van Petegem (Mercury-Viatel) conserve le maillot de leader.

Le Gard rhodanien, une terre de cyclisme

Avec ces étapes mémorables, le Gard rhodanien s’est imposé comme une terre de cyclisme à part entière dans l’histoire du Paris-Nice et du cyclisme national lors des nombreuses étapes de l’Etoile de Bessèges.

Rémi Fagnon

A tout juste 22 ans, le benjamin de l'équipe Rémi a fait du journalisme son terrain de jeu favori ! Vêtu de son costard cravate, ses lunettes teintées, un carnet, un stylo et dégainant son appareil photo à la moindre occasion, Rémi mène l’enquête, avec une ténacité légendaire. C’est aussi un féru de journalisme sportif, pour qui le Tour de France, les matchs de foot et le sport automobile n’ont aucun secret. Son talent caché : lors d’une interview téléphonique, à peine a-t-il raccroché, que son article est déjà prêt.

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